Test - The Cave

Il était une fois plusieurs fois...une cave.

Test - Hotline Miami

Un animal est dans la place.

Test - Faster Than Light

Le space opéra minimaliste

Test - Edna and Harvey's New Eyes

Lili au pays des Nerveux.

Test - Lucius

Je suis ton fils!

Edito - Steam bientôt payant?

Dans cette rubrique, la parole est donnée à la réflexion participative. Parce que vos avis m'intéressent, je donne mon avis.



     Cette édito va revenir sur l'actualité d'un support de plus en plus plébiscité.  Il se trouve que Gabe Newell et son entreprise Valve attisent la curiosité depuis quelques mois sur différentes rumeurs. On parle d'un projet de console dédié à Steam, d'une manette révolutionnaire ou d'un nouveau Half-Life ( oh wait...). 

     Aujourd'hui et depuis le dernier CES (Consumer Electronic Show) qui se tient comme chaque année à Las Vegas, une certaine Piston Xi3 a été révélé. Celle qu'on présentait être la première Steam Box est en fait un PC ultra dense pour les joueurs initiés. Vous pouvez d'ailleurs pré-commander la "boîte" pour une sortie en fin d'année, pour la somme de 900$ au minimum. En attente toujours d'une véritable box made in Valve, une question m'a traversé l'esprit : Peut-on aller vers un Steam payant?

     Valve ne cache plus sa volonté de construire un support dédié véritablement à  sa boutique en ligne Steam et ça se fera prochainement si on suit la logique du Big Picture créé par l'entreprise en 2012. Big Picture est une interface Steam facile d'accès, utilisable par tous à la manette et au clavier depuis un téléviseur par un PC connecté à ce dernier. Le salon, actuel lieu dédié aux consoles, risque d'accueillir un nouveau challenger de taille.

     Peut-on alors s'attendre à ce que Steam devienne une plateforme comme le XBLA? Si c'est le cas, on peut légitiment croire à l'établissement d'un forfait comme le XboxLive Gold pour pouvoir jouer en ligne. Même si je ne doute pas de la rentabilité de la boutique, céder à un model aussi rentable et apprécié n'est pas le plus difficile. Pourtant, du côté de Sony, l'offre multijoueur en ligne et gratuite( Le Playstation+ étant une offre attractive payante pour bénéficier de jeux et autres à prix réduits voire gratuits). Valve pourrait d'ailleurs choisir de copier Sony afin d'attirer les acheteurs potentiels. 

     Mieux encore, ce dernier pourrait innover dans l'offre proposée : offrir le live aux possesseurs de la console et faire payer les personnes restées sur des plateformes non propriétaires, autrement dit, les PC et Mac. L'intérêt devient sérieux pour acheter la console de Valve, qui plus est quand on connait les offres ultra séduisantes que propose Steam chaque jour dans son magasin en ligne. En prime, utiliser cette formule fera gagner de l'argent à investir dans de futurs projets comme un nouveau genre de manette. On sait Gabe Newell très intéressé par l'Oculus Rift, un masque de réalité virtuelle innovant.

     De l'aveu de ce dernier, sa plus grande crainte dans le milieu du divertissement reste Apple et non Microsoft, Sony ou Nintendo. Cela tombe bien puisqu'on sait que l'entreprise à la pomme chercherait elle aussi à intégrer le salon avec une AppleTV par exemple. Arriver en premier, avec un magasin en ligne aussi fort serait un avantage à ne pas négliger aussi bien pour l'un que pour l'autre.

     Après ce tour d'horizon, plusieurs questions restent en suspend comme le prix de commercialisation, primordial au succès. Au vu du Piston Xi3, si Valve compte vendre une console 900 euros, je suis persuadé que ça ne marchera pas ou trop peu.La Steam Box comme on aime l'appeler, a de sérieux arguments à faire valoir et Gabe Newell le sait. A lui de faire les bons choix.

     Ne l'oublions pas non plus, une nouvelle génération de consoles arrive en fin d'année avec la PS4 et la futur console de Microsoft appelée pour le moment "Durango". Ces dernières, pour préserver leur statut peuvent très bien avoir anticiper l'arrivé d'un Apple ou d'un Valve dans les salons. Celui qui aura les meilleurs arguments pour un live de qualité avec des prix avantageux pourrait gagner des parts sur la concurrence. 

     La GDC (Game Developpers Conference)qui va se dérouler du 25 au 29 mars sera le premier évènement à suivre mais il est peut-être trop tôt pour donner des informations sur les prix. On annonce aussi une conférence Microsoft pour le 26 avril prochain qui en révélera plus sur sa prochaine console. Et bien évidement, l'E3 (Electronic Entertainment Expo)sera l'évènement à ne pas rater, cette année encore, pour tous les fans de jeux vidéo. Il se tiendra du 11 au 13 juin

     Je suis curieux de voir comment tout cela va s'articuler pour Valve qui aujourd'hui, est devenu l'espace de jeu du PC pour la majorité des joueurs.

Et vous, quand pensez vous? N'hésitez pas à utiliser l'espace dédié aux commentaires pour réagir ou sur Twitter pour nous donner vos avis.

Test - The Cave


     Double Fine Productions, un studio qui a fait un bout de chemin depuis ses débuts dans les années 2000. Avec les bras armés du Tim Schafer souriant, le studio revient avec une petite pépite du fin fond d'une drôle de cave. Accompagné par le tout aussi excellent Ron Gilbert, père des Monkey Island et produit par SEGA, ces joyeux créateurs aux idées garnies ont pondu The Cave pour notre plus grand plaisir. Le jeu est sorti sur PSN, Steam, WiiU et XBLA.

     Si vous ne connaissez pas la réputation de Double Fine (Psychonauts, Brütal Legend, Stacking), je m'en vais vous dire que l'humour joue un rôle non négligeable dans leurs productions. Avec The Cave, les bonnes habitudes n'ont pas filé et c'est un sacré plaisir de jouer à ce jeu qui sent bon l'humour so british, bien absurde, bien amené, bien distillé. J'ai pris un gras plaisir devant ce narrateur à la voix chaude qui vous guide tout au long de l'aventure avec ses punchlines aussi efficaces qu'un crochet du droit. Qui est-ce au fait, ce narrateur? Ah, la cave bien entendu. Oui, une cave parlante ( A talking cave dans le texte).

     Parce que je ne vais pas m'en cacher plus longtemps, j'aime le 7ème art. Je crois bien que Double Fine aussi. The Cave fourmille de petits détails du monde du cinéma : le cri de Wihelm, les parodies de grands classiques comme Les contes de Mille et Une Nuits, les hors champs d'une production cinématographique, etc. Vous pourrez surement en trouver par vous même et comprendre l'amour porté à ce jeu par ses créateurs. J'irai même jusqu'à parler d'une allégorie du miroir mais, ça c'est un point de vue très personnel.


     Encore une fois, Double Fine use de graphismes cartoon d'un bien bel effet. Les personnages sont bien animés et se destinent aux clichés très amusant du paysan à la recherche de l'amour, de la scientifique sur une nouvelle théorie foireuse, du moine désirant devenir un maître par tous les moyens et des quatre autres personnages jouables. Les décors, malgré l'univers sous-terrain du jeu, donne à voir des scènes vraiment inspirées. L’omniprésence d'un brouillard en toile de fond fait mouche et distille son impression d'illusion, de rêverie. Bref, une bien belle direction artistique.

     Concernant le gameplay, il est très simple à prendre en main. Tout est très bien expliqué. On saute, on switch entre trois personnages à choisir avant de commencer l'aventure, on interagie pour les énigmes. Ces dernières sont d'ailleurs plutôt bien faites. J'ai pu rester à réfléchir un moment avant de trouver la solution à certaine. Captivant. Comme le veut d'ailleurs le jeu, les énigmes seront à accomplir avec plusieurs personnages, souvent en duo mais aussi en trio. C'est une belle approche qui permet de varier les plaisirs.

     Pour en revenir aux personnages, au nombre de sept, les histoires sont globalement bonnes, mettant en scène les vices et les envies dévastatrices de chacun. Toujours dans l'humour, la chute de leur histoire respective sera un moyen de bien rigoler.


     Malgré la grande qualité que propose le jeu, je voulais revenir sur des points un peu plus contrastés. Personnellement, j'ai trouvé les personnages secondaires finalement peu exploité et plus prétexte à des dialogues absurdes mais délicieux. C'est déjà ça. 
     Dans les bonus de jeu, vous aurez la possibilité de récolter des peintures très jolies de chaque personnage à travers l'aventure mais je trouve dommage qu'elles ne trouvent d'intérêt que sur la fin de l'histoire.
     On pourra toujours regretter la courte durée de vie du titre, qui, après 5-6h de jeu pour un premier tour dans la cave, parait un peu maigre. Il faut dire que le jeu est tellement bien qu'on en voudrait encore plus. Heureusement, l'intérêt réside dans la complétion de tous les personnages. Ou au moins dans tout ceux qui vous intéresse. En fait, faite-les tous. Ils sont cools.

     Pour finir sur une note quand même plus gaie, les musiques d'ambiance du jeu sont sympathiques, sans plus mais, ce sont surtout les bruitages que j'ai adoré. Un travail qui paie pour une ambiance très réussie au final.


     The Cave c'est donc encore la preuve que les jeux de plateforme à l'ancienne, avec une mécanique d'énigmes bien huilées et des dialogues franchement drôles peuvent donner envie et changer des éternels défouloirs vidéoludiques. J'ai pris un grand plaisir à y jouer et j'estime qu'il est important de soutenir le genre que Double Fine s'efforce de faire perdurer de la meilleur des façons. Cela tombe bien, Tim Schafer reviendra avec un projet kickstarté dans l'année à venir. Et comme à chaque fois, je vous propose de regarder la vidéo ci-dessous. Elle est vraiment très drôle.


300 000 copies vendues pour Endless Space, et une nouvelle Add-On !



Le plus beau jeu de stratégie 4X de l’année 2012 refait parler de lui avec un tout nouveau contenu rien que pour vous. Et comme si ça ne suffisait pas, le jeu est actuellement à -50% sur Steam pour la sortie de ce dernier.

Intitulé « Réveil du Virtuel », ce 4ieme Add-on introduira du nouveau contenu conçu et voté par la communauté tel que : de nouveaux héros mystérieux, des éléments de gameplay gravitant autour des astéroïdes et géantes gazeuses, sans oublier les nouveaux évènements aléatoires aux conséquences en cascades ainsi que des améliorations de l’IA. Sachez que toutes ces additions sont en réponse aux retours de la communauté. Oui, Amplitude sait être à l’écoute !

Félicitons également le studio français pour ses 300 000 copies vendues. La France est fière de vous ! 

Si vous ne connaissez pas Endless Space, ne rater pas cette occasion. Et (re)découvrez le test ICI !







La Piston de Xi3 en pré-commande !



     Déjà annoncé il y a quelques semaines lors du CES 2013, Piston refait son apparition. La société Xi3 sera en effet la première à sortir cette nouvelle génération de « consoles » sous la bannière de Steam Box. Ce qui est clair, c’est que Piston sera une véritable machine de guerre rangée bien au chaud sous notre télé. Cela mérite quelques détails : Quad Core  3,2 GHz et Radeon HD 7000, BIM !  8GB de Ram, BIM ! Le choix entre un SSD de 128, de 256 et de 512 Go BIM !

     Sous ses airs de « renouveau » de la console de salon et de « révolution » de l’industrie, un détail vient tout de même nous faire tiquer, le prix. Les trois versions de Piston coûteront respectivement (roulement de tambour) 899$, 1239$ et 1639$ ! Désolé pour vous mais cette news n’est pas fournie avec un sac à vomi.

     Il est clair que la qualité à un prix, mais, soyons honnête, autant s’acheter un PC de concours plutôt que cette machine.

  Si vous avez quelques billets de 1000$ en poche, il est possible de pré-commander la bête ici. 

Test - Faster Than Light


     Dans une galaxie lointaine, très lointaine, existe des aventuriers prêts à tout pour braver les innombrables dangers de l'espace intersidéral afin de sauver la vie, oui, la vie.

     Si vous ne connaissez pas encore Faster Than Light ou FTL pour les amoureux des acronymes, il s'agit d'un jeu de gestion qui se déroule dans l'espace et qui dévoile le scénario précédemment griffonné. 

     Connaissant ses débuts grâce à Kickstarter ( encore lui), le petit monde de Subset Games a propulsé sa mission initiale au-delà de ses espérances grâce à la générosité et à la conviction des joueurs. Sorti en septembre de l'année dernière  sur Steam et GOG, le jeu rafle moult prix pour sa qualité indéniable.


     Conçu comme un jeu de rôle en 2D sur un monde créé aléatoirement à chaque fois qu'une partie est relancée. Avec des évènements textuels tout aussi aléatoires, la progression du jeu s'articule sur un arbre de choix qui mènent en différents points et qui comportent plus ou moins de risques. Les éléments indispensables à votre survie sera le carburant pour vous déplacer de sauts stellaires en sauts stellaires, l'argent pour personnaliser votre vaisseau et de la chance. De ce fait, la durée de vie de FTL est colossale. Colossale, c'est aussi la difficulté du titre qui forte heureusement propose un mode facile qui permet après plusieurs heures de jeu d'arriver au boss final, la larme à l'oeil et le sourire aux lèvres.

     Si le jeu est aussi addictif, c'est aussi grâce à sa personnalisation. Vous pouvez, selon vos actions et votre bourse, avoir accès à du personnel de bords de plusieurs races qui auront chacune une spécificité (sauf les terriens qui sont globalement équilibrés) qui pourra vous servir pendant votre voyage. Vous allez pouvoir aussi améliorer votre vaisseau avec de l'armement, du bouclier ou bien alors avec des drones. Et rien que ça, ça risque de vous poser problème car des choix devront être fait pour cause d'argent et d'énergie octroyés à ces dispositifs, sans quoi, la victoire ne pourra être acquise. 


     Au delà de ça, le jeu a des bonus très appréciables qui consisteront à remplir des conditions pour débloquer des nouveaux vaisseaux ou de nouvelles versions de vos vaisseaux. 

     Pour finir, sans l'ombre d'un doute, la musique minimaliste de FTL est une sacrée réussite. Avec son style 8-Bit des vieilles consoles de salon, elle colle parfaitement au design global du jeu. Vous pouvez d'ailleurs l'acheter pour pas grand chose sur internet.

     Avec les qualités indéniables dont dispose Faster Than Light, ne passez plus à côté la prochaine fois que vous pensez errer près d'un store. Il est indéniablement un des jeux indépendants de l'année 2012.

News - La Team Meat nous en apprend plus Mew-Genics.


     Si vous avez suivi l'actualité du blog de la Team Meat qui s'est occupée de Super Meat Boy, cela faisait 17 semaines qu'un teasing insoutenable avait commencé pour leur nouveau jeu à venir Mew-Genics sur PC. Alors qu'on avait jusqu'à présent droit à des screenshots qui ne disaient, il faut l'avouer, pas grand chose. Hormis que ça a un rapport avec des chats et que la Direction Artistique ressemble bien à ce qu'ils ont l'habitude de faire...


     Ainsi, Edmund McMillen et Tommy Refenes, les deux compères de la Team Meat nous expliquent que Mew-Genics sera "une simulation de vieilles à chats". Mais, c'est euh...quoi?!


     Pour étayer leurs dires, ils nous parlent de Mew-Genics comme d'un "croisement entre Les Sims et Pokémon, avec une pincée de Animal Crossing et une autre de Tamagotchi". 


     Avec ce genre de discours, je dois avouer que je suis un peu perdu. En tout cas, ça a le mérite d'être ambitieux. Au vu des derniers screenshots, on peut donc espérer s'occuper d'une ribambelle de chats qui s'accoupleront dans notre maison allant jusqu'à interagir violemment par des combats de chats ( le côté Pokémon). Jusqu'où ces deux génies du Mal comptent nous emmener, je ne sais pas. Ce qui est sûr, c'est que leur simulateur de chats va croissant avec un chiffre non arrêté pour nous faire sourire : 25418658283290000000000000.

Amen.

Test - Hotline Miami


     Disponible depuis Octobre de l'année dernière sur PC et Mac, je me devais de vous pondre mon ressenti sur ce qu'est Hotline Miami.[UPDATE] Il vient d'être annoncé sur PS Vita et Playstation 3 pour le printemps.

     Développé par Dennaton Games et édité par Devolver Digital, Hotline Miami a su intéresser les joueurs et la critique par son originalité. Voyez pourquoi.



     Sur la base d'un jeu à scoring, vous incarnerez un serial killer bien amoché dans un Miami des années 80. Graphiquement très recherché, le jeu agresse la rétine avec des couleurs vives tout droit sorti d'un clip des années 80 justement. C'en est presque kitch mais ça lui donne une force et une cohérence conséquente au vu de l'intégralité du soft.



     Dans le fond, Hotline Miami se démarque aussi avec une histoire étonnante. Tous vos meurtres seront prémédités et commandés par un individu dont vous n'entendez que la voix qui traverse le répondeur de votre téléphone. Au fur et à mesure de la progression, vous comprendrez ainsi les raisons d'un tel drame. Non sans mal car le récit relève réellement d'un trip sous acide ou les évènements s'entre-croisent de rencontres vraiment étranges. A vous de démêler le vrai du faux.


     Le jeu affiché en caméra aérienne, vue de dessus, rappelle l'époque des deux premiers Grand Theft Auto ( GTA). Il hérite d'ailleurs de son ultra violence qui pour le coup impressionne réellement. Claquer des têtes, percer et mutiler des corps aura rarement été aussi dérangeant et jouissif. Est-ce à cause de la pauvreté des graphismes, de la suggestion que le visuel implique? En tout cas, c'est sacrément efficace. 

     Comme il s'agira de finir des niveaux fermés en tuant la totalité des personnages armés sur la carte, un arsenal évolutif sera là pour vous aider. Constitué d'armes à feu et d'armes blanches, la variété des massacres jouera en votre faveur et sur celui de votre score final. Un score qui vous donnera accès à toujours plus de matériel. Il faudra ainsi être rapide, s'adapter aux conditions et être particulièrement agile dans le maniement des armes. Oui, vous allez en baver puisque autant vous dire que la moindre balle, le moindre coup vous sera fatale. Heureusement pour vous, le retour à la vie est instantané. Vous allez souvent recommencer les niveaux jusqu'à réussir ce que vous pensiez alors impossible. La frustration des nombreuses défaites donne à coup sûr une grande joie aux victoires. Une étrange sensation quand il s'agit de tueries bestiales et qu'on admire un peu hébété les salles recouvertes de sang après notre passage.. .Mais, c'est une des forces d'Hotline Miami comme d'un certain Super Meat Boy il y a maintenant quelques années.
      
     Autre point non négligeable bien qu'un brun mal exploité selon moi, votre bain de sang ne se fera jamais sans une couverture adéquate : votre masque. Une vingtaine de ces derniers, représentant des animaux comme le cochon, le tigre ou l'éléphant, sera choisi à chaque début de niveau pour vous octroyer un bonus. Le problème étant, vous opterez souvent pour le même car on a cette mauvaise impression qu'une poignée seulement sert réellement à quelque chose. Je vous laisse seul juge pour ce point.



     S'il y a bien une chose qui par contre relève du respect, c'est la qualité de sa bande son. Compilation d'artistes électroniques et dance, la musique vous emporte dans la frénésie de vos coups. Elle colle parfaitement à cette ambiance psychédélique, malsaine et rétro du jeu au point de filer des frissons. Si vous voulez d'ailleurs en avoir un aperçu, je vous conseille de suivre ce lien. C'est la force incontestable du titre.



     Disponible sur Steam et sur Gog.com, Hotline Miami est un des jeux indépendants qui marque les esprits. Son gameplay percutant et simple, sa violence démesurée et son histoire mystérieuse au coeur d'un Miami glauque des années 80 en fait un must have. Une suite est d'ores et déjà prévu. Le rendez-vous est pris.


News - Serious Sam Double D XXL arrive sur XBLA.


     Déjà sorti sur PC l'année dernière, la suite du très douteux Serious Sam Double D sorti en 2011, se prépare à débarquer sur Xbox Live Arcade pour le 20 février de cette année.

     Pendant que d'autre se prépare à lancer les hostilités de la prochaine génération de console, Devolver Digital, Mommy's Best Game et Mastertronic déploie l'artillerie lourde en vidéo et images. Et rien que pour la vidéo promotionnelle, le jeu mérite de sortir.


     Pour ce qui est du contenu, on garde les bases du premier opus, puisque concrètement c'est une édition améliorée avec moult nouveautés. 
     Au programme de ce Shoot'em up des enfers, un mode coopération à 2 en local avec l'apparition du très excité Huff. L'amélioration du mode Gunstacker avec 30 nouvelles armes à assembler entre elles. De nouvelles campagnes et missions Challenge pour mener des batailles chaotiques à dos de ptérosaure ( les joueurs de Turok savent) ou sur des monocycles géants. Les ennemies ne sont pas en reste avec de nouvelles classes comme le Torcher Kitty au nom évocateur ou l'Explosion Eater

Si avec ça, vos soirées sont toujours ratées, je ne sais plus quoi faire pour vous.




Test - Chivalry : Medieval Warfare


         Qui n’a jamais rêvé d’être un preux chevalier, armé de son épée, délivrant la jolie princesse ? Ce qu’on ne raconte pas, c’est la bataille totalement dégueulasse qui a eu lieu juste avant. Un champ de bataille dégoulinant ou des chevaliers se battent corps et âmes, découpant des membres à tire larigot. Déjà bien amorcé avec des jeux au succès mitigé comme Mount & Blade et War of the Roses, Tornbanner Studio arrive tout de même à sortir son épingle du jeu avec Chivalry : Medieval Warfare. Financé par Kickstarter, le jeu avait déjà son public et était véritablement attendu !

      Prenant la forme d’un First Person Shooter, vous combattrez sur l’une des six maps  proposées aux côtés d’autres joueurs en ligne. Oui, aucune campagne solo ni jeu hors ligne, juste de la boucherie entre copains ! Plusieurs types de chevaliers pourront être choisis. Vous retrouverez donc l’archer, le lancier, le soldat léger et le soldat lourd. Tous ayant leurs caractéristiques et leurs items propres. Chaque personnage aura en effet accès à plusieurs armes qui seront déblocables au fur et à mesure de vos batailles. Je vous vois déjà rager sur les aficionados du coup d’épée dans la gueule qui ont un stuff de malade. Et bien non ! Les armes débloquées sont en effet souvent plus intéressantes que celles des premiers niveaux mais ne suffisent pas à creuser un fossé entre les nouveaux joueurs et les sinoks passant leur temps à jouer.

      Une fois votre chevalier choisi, vous rentrerez sur le champ de bataille. Plusieurs modes de jeux sont possibles. Vous pourrez donc vous retrouver en deathmatch basique allant jusqu’à 64 joueurs, en team objectif, ou chaque map aura un scénario propre ou en chacun pour soi, un joyeux bordel soit dit en passant. Les modes de jeu sont variés et proposent donc une rejouabilité des maps plutôt intéressante. Dans les Team Objectifs, vous pourrez vous retrouver soit en « attaquant » ou en « défenseur ». De toute façon, n’y voyez là qu’un prétexte pour se tataner la tronche à coup d’armes blanche.


     Sous ses airs de gameplay ultra brutal, un certain raffinement vous permettra de prendre le dessus pendant les combats. La maniabilité du titre est basique. Un clic pour attaquer, un pour se défendre et les mouvements de la molette vous offriront deux attaques supplémentaires. Ajouter à cela un malheureux coup de pied et vous aurez la palette complète de toutes les attaques possibles. Cela peut paraitre pauvre mais c’est en réalité largement suffisant en vue de votre durée de vie sur un champ de bataille. Il est clair qu’il est possible d’attendre le bon moment, tapis dans une fougère, pour surprendre un ennemis dans son dos et vous assurer un frag. Mais est-ce bien là l’esprit du jeu ? Sachant que vous aurez la possibilité le charger en criant, que dis-je, en hurlant (et des fois en allemand), vous foncerez tête baissée dans la bataille en essayant d’en emporter le plus possible avec vous dans une mort brutale. Notons que le tout se fera sur une musique souvent épic et de très bonne qualité pour un jeu indé issu d’un mod d’half life 2.

     Bon, Chivalry : Medieval Warfare a des défauts, des bugs de collisions rageants et une durée de vie parfois douteuse. Mais quel plaisir de se retrouver, avec des amis, épaule contre épaule à charger l’ennemis ! Voyez ce jeu comme le parfait exutoire après une bonne journée de travail. Un gameplay simple, des maps vastes, des graphismes correctes, Chivalry : Medieval Warfare a tout d’un jeu moyen qui aurait pu très vite passez inaperçu. Pourtant, le plaisir est là. Peu importe l’issue des combats, on prend goût à foutre des coups à tout va et c’est beau. Développé par Tornbanner Studio, Chivalry : Medieval Warfare est leur premier jeu. Un coup de maître ! Espérons que des mods feront vites leur apparition, je pense notamment à la possibilité de pouvoir monter de l’équidé pour charger au rythme des sabots de mon poney ! Le pied !

Le jeu est disponible sur Steam pour 22.99€, un prix un peu élevé à mon goût. Dans le cadre d’une offre Steam, n’hésitez pas !


En prime quelques tutos bien utiles pour commencer le combat !




News - The Vanishing of Ethan Carter en teaser.


     Un poil en retard, je tenais quand même à vous communiquer l'annonce d'un nouveau jeu en création chez The Astronauts

     C'est le premier projet de ce nouveau studio polonais composé d'ancien de People Can Fly, à qui on doit Painkiller et Bulletstorm ( et bientôt le nouveau Gears of War avec Epic). 


Bien loin des AAA, The Vanishing of Ethan Carter, inspiré de contes et nouvelles macabres du début du XXème siècle, veut vous plonger dans l'immersion d'une nuit noir, un casque audio sur les oreilles.  

     Le jeu vous fera incarner un détective doué d'un don surnaturel pour visualiser les scènes de crime à la recherche d'un jeune garçon enlevé il y a peu. C'est dans une onirique région montagneuse que vous découvrirez le corps mutilé d'un des ravisseurs. A l'aide de vos capacités et d'outils modernes, l'enquête prendra forme autour d'une force antédiluvienne qui règne sur ces monts.

Construit avec le moteur Unreal Engine 3, les développeurs parlent d'un jeu d'exploration et de découverte au gameplay dépouillé. Le jeu est prévu pour cette année sur PC.


Je suis personnellement très friand de ce genre de promesse qui n'est pas sans rappeler le travail de Frictional Games sur Amnesia. Et pour une fois, même si au vue de la synopsis on pense tout de suite à l'écrivain H.P. Lovecraft, j'ai un espoir qu'Edgar Allan Poe soit aussi mis en avant par les développeurs. 

Avec Amnesia : A Machine For Pigs qui arrive aussi cette année, 2013 risque de sonner la fin de votre santé mentale.

News - Full Mojo Rampage est annoncé !



Après avoir développé plusieurs jeux aux succès variés, le studio espagnol Over The Top Games n’est pas à son coup d’essai. Annonçant son quatrième jeu, Full Mojo Rampage, celui-ci à l’air beaucoup plus travaillé et abouti.

Nous n’avons que peu de détail sur le gameplay mais, nous pouvons vous annoncer que vous incarnerez un gardien Voodoo dans un monde ultra coloré ou la  magie sera de mise. Un point très positif réside dans le fait que le jeu sera jouable à plusieurs, aussi bien en coopération qu’en compétition.

Affaire à suivre pour ce studio à qui l’on souhaite bien du courage pour Full Mojo Rampage. Aucune date de sortie n’est encore communiquée mais, en attendant, on nous a tout de même laissé quelques screenshots !








Test - The Walking Dead



     Ce n’est plus une surprise, Robert Kirkman aura marqué toute une génération avec sa licence à succès : The Waking Dead. Tout d’abord encensé par la critique avec son comic book puis à la télévision avec une série du même nom, il ne manquait que le jeu vidéo pour afficher une réussite totale.  Dans une interview accordée au Wall Street Journal , Dan Connors le CEO de Telltale Games, a indiqué que 8,5 millions d’épisodes de The Walking Dead ont été vendus. Mission réussie pour l’équipe de Telltale Games qui a su proposer un jeu orignal, de qualité et formidablement bien commercialisé. Une grosse baffe pleine de pixels comme on les aime.

     S’attaquer à une licence si emblématique et si sombre  dans le monde des comics book était un sacré risque. Qui plus est le choix de Telltale Games quant au fait de créer une histoire originale n’utilisant que l’univers de la licence et non ses personnages. A l’annonce du titre, le scepticisme était clairement au rendez-vous. En décidant de commercialiser son jeu sous formes d’épisodes entre avril et décembre 2012 le studio a également choisi la difficulté. Un premier épisode bancal aurait facilement pu nuire au succès du titre.  The Walking Dead est morcelé en cinq parties, toutes étant construites de marnière presque télévisuelle. Tout y est : le résumé de l’épisode précédent, les rebondissements dans le scénario, les cliffangers de fin d’épisode…  Le moins que l’on puisse dire c’est que le studio a su nous tenir jusqu’au bout de cette formidable aventure en compagnie de Lee et Clémentine, les deux personnages principaux. 

     Bien qu’ayant un format inhabituel, The Walking Dead arrive encore à nous surprendre grâce à son mode de jeu basé sur la capacité du joueur à faire des choix. De simples choix, ni bons, ni mauvais, juste des choix. Il vous sera ici demandé de prendre des décisions, souvent dans l’action et donc en très peu de temps, qui auront un impact direct sur le reste de votre aventure. Mes chers amis, après avoir joué à The Walking Dead, choisir entre un croissant et un pain au chocolat ne sera plus jamais une difficulté pour vous.

     Vous vous retrouverez dans la peau de Lee Everett un trentenaire sur le point d'être transféré en prison pour des raisons encore obscures. Alors que vous faite route, menotté, à l’arrière d’une voiture de police, cette dernière percute un zombie errant sur la route. Votre incarcération deviendra vite le cadet de vos soucis car vous vous retrouvez  encerclé par des zombies. Dès le début de l'aventure, vous ferrez la rencontre d’une petite fille de huit ans, Clémentine, qui apparaîtra comme votre seul salut dans un monde en perdition, ou les comportements humains les plus scabreux et plus bas seront de rigueur.

     Parce que sur Indéblogable on aime le travail bien fait, nous avons décidé de ne pas vous présenter un mais deux avis du jeu :


  • Quand le jeu en vaut largement la chandelle.
     Ayant maintenant fini le jeu il y a plus d'un mois, j'ai bien eu le temps de digérer l'expérience qui m'a été donner de vivre dans The Walkind Dead. Ce qui frappe toujours en premier dans un jeu vidéo c'est l'ambiance qu'il dégage. Graphiquement très proche d'un comic book grâce à son Cell Shading, j'ai totalement été séduit, et ce dès le début. Je ne sais pas vous mais je trouve que cette patte a transcendé la capacité à faire passer des émotions sur ces visages très expressifs. C'est toujours plus percutant quand ce que vous voyez à l'écran ressemble à l'émotion que dégage le doublage audio. Dans ce jeu c'est typiquement réussi au point de vous faire ressentir biologiquement les émotions. J'ai eu peur, j'ai rigolé, j'ai douté, j'ai eu du courage et j'ai aussi pleuré. Vous n'y échapperez pas.

     Loin des clichés habituelles que nous sert le jeu vidéo depuis maintenant 40 ans, les personnages de The Walkind Dead ont une profondeur qui désarme. J'ai été bluffé plus d'une fois par la réaction de certains personnages. Quand vous n'arrivez plus à prévoir ce que pense un personnage, au moment où tel évènement se produit alors que vous pensiez cerner le dit-personnage, c'est que les développeurs ont réussi leur coup. Un coup marketing impeccable lui aussi. Étaler les chapitres sur plusieurs mois donne un rythme trépidant excellent pour une narration plus proche de la série. Et ça fonctionne vraiment bien au point de donner du punch à cette histoire et finalement à ce dénouement incroyable.

     Je ne peux pas cacher que les Quick Time Event (QTE) mêlés aux prises de décisions parfois angoissantes de The Walking Dead fonctionnent à merveille. Parfois intense ou parfois pausé, le scénario tient très bien sur la longueur. Le fait de toujours découvrir de nouveaux personnages participe énormément à vous captiver.  Les lieux fréquentés sont très variés mais souvent urbains. Ils manquent par-contre un peu d'âme. Un point qui pourra s'améliorer dans la deuxième saison. Même si vous avez la sensation d'être obligé de pratiquer tel chemin, les issues sont tellement puissantes voire inattendues que ça en devient une qualité. Je pense réellement qu'un nouveau genre de jeu vidéo est né : le jeu narr'actif.

  • "The Walking Dead, une bifle pleine de pixel comme on les aime"
     Ayant terminé le cinquième et dernier épisode il y a peu de temps, la fin de The Walking Dead reste encore fraîche dans mon esprit. Véritable expérience vidéo ludique, il est clair que ce jeu restera pour moi encré, bien au chaud, dans mon top des jeux indé. Pourtant, il existe tout de même un bémol. Je crains en effet que Telltale Games et quelques journalistes nous ont vendu du rêve. Je m'explique. Vendu comme étant LE jeu aux fins multiples ou chaque choix aura une influence massive sur la suite des évènements n'est en fin de compte pas si impressionnant que ça. Les choix proposés amènent souvent aux mêmes situations et ce qui doit arriver arrive indubitablement. Mais cela est-ce vraiment un défaut ? Cette poudre aux yeux nuit elle vraiment au titre ? Et bien non. Ce qu'il faut savoir c'est que The Walking Dead est un One-Shot. Rare seront ceux qui reviendrons à ce jeu tant l’expérience est puissante. Les choix étant les vôtres, presque intimes, il n'y a aucun intérêt à refaire le titre tant la fin vous conviendra. Alors si "les fins" ne sont pas si différentes que ça, ou est le problème ?

     Telltale Games a formidablement bien réussi son pari en utilisant une licence comme The Walking Dead. Véritable pépite du genre, on espère que la deuxième saison sera plus poussée, intuitive et nous emmènera aussi loin dans une nouvelle aventure humaine. Espérons simplement que le studio ne tombe pas dans la facilité en allant trop loin dans le sentimentalisme et le malsain.


     Maintenant que le jeu peut être patché en français, vous n'avez plus aucune raison d'hésiter. Oubliez vos préjugés sur les jeux point and click ou sur les dessins en cell shading, l'histoire et l'expérience que procure The Walkind Dead mérite bien son titre de Jeu de l'Année 2012, un point c'est tout.