Test - The Cave

Il était une fois plusieurs fois...une cave.

Test - Hotline Miami

Un animal est dans la place.

Test - Faster Than Light

Le space opéra minimaliste

Test - Edna and Harvey's New Eyes

Lili au pays des Nerveux.

Test - Lucius

Je suis ton fils!

News - Full Mojo Rampage est annoncé !



Après avoir développé plusieurs jeux aux succès variés, le studio espagnol Over The Top Games n’est pas à son coup d’essai. Annonçant son quatrième jeu, Full Mojo Rampage, celui-ci à l’air beaucoup plus travaillé et abouti.

Nous n’avons que peu de détail sur le gameplay mais, nous pouvons vous annoncer que vous incarnerez un gardien Voodoo dans un monde ultra coloré ou la  magie sera de mise. Un point très positif réside dans le fait que le jeu sera jouable à plusieurs, aussi bien en coopération qu’en compétition.

Affaire à suivre pour ce studio à qui l’on souhaite bien du courage pour Full Mojo Rampage. Aucune date de sortie n’est encore communiquée mais, en attendant, on nous a tout de même laissé quelques screenshots !








Test - The Walking Dead



     Ce n’est plus une surprise, Robert Kirkman aura marqué toute une génération avec sa licence à succès : The Waking Dead. Tout d’abord encensé par la critique avec son comic book puis à la télévision avec une série du même nom, il ne manquait que le jeu vidéo pour afficher une réussite totale.  Dans une interview accordée au Wall Street Journal , Dan Connors le CEO de Telltale Games, a indiqué que 8,5 millions d’épisodes de The Walking Dead ont été vendus. Mission réussie pour l’équipe de Telltale Games qui a su proposer un jeu orignal, de qualité et formidablement bien commercialisé. Une grosse baffe pleine de pixels comme on les aime.

     S’attaquer à une licence si emblématique et si sombre  dans le monde des comics book était un sacré risque. Qui plus est le choix de Telltale Games quant au fait de créer une histoire originale n’utilisant que l’univers de la licence et non ses personnages. A l’annonce du titre, le scepticisme était clairement au rendez-vous. En décidant de commercialiser son jeu sous formes d’épisodes entre avril et décembre 2012 le studio a également choisi la difficulté. Un premier épisode bancal aurait facilement pu nuire au succès du titre.  The Walking Dead est morcelé en cinq parties, toutes étant construites de marnière presque télévisuelle. Tout y est : le résumé de l’épisode précédent, les rebondissements dans le scénario, les cliffangers de fin d’épisode…  Le moins que l’on puisse dire c’est que le studio a su nous tenir jusqu’au bout de cette formidable aventure en compagnie de Lee et Clémentine, les deux personnages principaux. 

     Bien qu’ayant un format inhabituel, The Walking Dead arrive encore à nous surprendre grâce à son mode de jeu basé sur la capacité du joueur à faire des choix. De simples choix, ni bons, ni mauvais, juste des choix. Il vous sera ici demandé de prendre des décisions, souvent dans l’action et donc en très peu de temps, qui auront un impact direct sur le reste de votre aventure. Mes chers amis, après avoir joué à The Walking Dead, choisir entre un croissant et un pain au chocolat ne sera plus jamais une difficulté pour vous.

     Vous vous retrouverez dans la peau de Lee Everett un trentenaire sur le point d'être transféré en prison pour des raisons encore obscures. Alors que vous faite route, menotté, à l’arrière d’une voiture de police, cette dernière percute un zombie errant sur la route. Votre incarcération deviendra vite le cadet de vos soucis car vous vous retrouvez  encerclé par des zombies. Dès le début de l'aventure, vous ferrez la rencontre d’une petite fille de huit ans, Clémentine, qui apparaîtra comme votre seul salut dans un monde en perdition, ou les comportements humains les plus scabreux et plus bas seront de rigueur.

     Parce que sur Indéblogable on aime le travail bien fait, nous avons décidé de ne pas vous présenter un mais deux avis du jeu :


  • Quand le jeu en vaut largement la chandelle.
     Ayant maintenant fini le jeu il y a plus d'un mois, j'ai bien eu le temps de digérer l'expérience qui m'a été donner de vivre dans The Walkind Dead. Ce qui frappe toujours en premier dans un jeu vidéo c'est l'ambiance qu'il dégage. Graphiquement très proche d'un comic book grâce à son Cell Shading, j'ai totalement été séduit, et ce dès le début. Je ne sais pas vous mais je trouve que cette patte a transcendé la capacité à faire passer des émotions sur ces visages très expressifs. C'est toujours plus percutant quand ce que vous voyez à l'écran ressemble à l'émotion que dégage le doublage audio. Dans ce jeu c'est typiquement réussi au point de vous faire ressentir biologiquement les émotions. J'ai eu peur, j'ai rigolé, j'ai douté, j'ai eu du courage et j'ai aussi pleuré. Vous n'y échapperez pas.

     Loin des clichés habituelles que nous sert le jeu vidéo depuis maintenant 40 ans, les personnages de The Walkind Dead ont une profondeur qui désarme. J'ai été bluffé plus d'une fois par la réaction de certains personnages. Quand vous n'arrivez plus à prévoir ce que pense un personnage, au moment où tel évènement se produit alors que vous pensiez cerner le dit-personnage, c'est que les développeurs ont réussi leur coup. Un coup marketing impeccable lui aussi. Étaler les chapitres sur plusieurs mois donne un rythme trépidant excellent pour une narration plus proche de la série. Et ça fonctionne vraiment bien au point de donner du punch à cette histoire et finalement à ce dénouement incroyable.

     Je ne peux pas cacher que les Quick Time Event (QTE) mêlés aux prises de décisions parfois angoissantes de The Walking Dead fonctionnent à merveille. Parfois intense ou parfois pausé, le scénario tient très bien sur la longueur. Le fait de toujours découvrir de nouveaux personnages participe énormément à vous captiver.  Les lieux fréquentés sont très variés mais souvent urbains. Ils manquent par-contre un peu d'âme. Un point qui pourra s'améliorer dans la deuxième saison. Même si vous avez la sensation d'être obligé de pratiquer tel chemin, les issues sont tellement puissantes voire inattendues que ça en devient une qualité. Je pense réellement qu'un nouveau genre de jeu vidéo est né : le jeu narr'actif.

  • "The Walking Dead, une bifle pleine de pixel comme on les aime"
     Ayant terminé le cinquième et dernier épisode il y a peu de temps, la fin de The Walking Dead reste encore fraîche dans mon esprit. Véritable expérience vidéo ludique, il est clair que ce jeu restera pour moi encré, bien au chaud, dans mon top des jeux indé. Pourtant, il existe tout de même un bémol. Je crains en effet que Telltale Games et quelques journalistes nous ont vendu du rêve. Je m'explique. Vendu comme étant LE jeu aux fins multiples ou chaque choix aura une influence massive sur la suite des évènements n'est en fin de compte pas si impressionnant que ça. Les choix proposés amènent souvent aux mêmes situations et ce qui doit arriver arrive indubitablement. Mais cela est-ce vraiment un défaut ? Cette poudre aux yeux nuit elle vraiment au titre ? Et bien non. Ce qu'il faut savoir c'est que The Walking Dead est un One-Shot. Rare seront ceux qui reviendrons à ce jeu tant l’expérience est puissante. Les choix étant les vôtres, presque intimes, il n'y a aucun intérêt à refaire le titre tant la fin vous conviendra. Alors si "les fins" ne sont pas si différentes que ça, ou est le problème ?

     Telltale Games a formidablement bien réussi son pari en utilisant une licence comme The Walking Dead. Véritable pépite du genre, on espère que la deuxième saison sera plus poussée, intuitive et nous emmènera aussi loin dans une nouvelle aventure humaine. Espérons simplement que le studio ne tombe pas dans la facilité en allant trop loin dans le sentimentalisme et le malsain.


     Maintenant que le jeu peut être patché en français, vous n'avez plus aucune raison d'hésiter. Oubliez vos préjugés sur les jeux point and click ou sur les dessins en cell shading, l'histoire et l'expérience que procure The Walkind Dead mérite bien son titre de Jeu de l'Année 2012, un point c'est tout.

News - Out There sort de l'ombre en teaser.


     Encore peu connu, le studio lyonnais Mi-Clos fait son bonhomme de chemin et annonce à travers un trailer intrigant son prochain projet, Out There. En partenariat avec FibreTigre, un professionnel sur la question de la fiction interactive, le jeu veut vous emmener loin dans l'espace, là où personne ne vous entendra crier parait-il. 

     On sait encore peu de choses de ce jeu mais on nous assure une sortie sur PC, Mac et supports mobiles. Il y serait question d'un astronaute perdu dans une autre galaxie cherchant inexorablement à retourner d'où il vient. Articulé sur des éléments de gestions et de constructions, l'espace s'offrira à vous,  libre d'aller et venir, pour peu que des êtres celesto-cosmique ne vous empêchent de respirer. Dans l'espace.

En attendant d'en savoir plus, savourez le dit-trailer. On vous recontacte dès qu'on a des nouvelles. A vous Houston.


News - Trial Evolution s'offre une Gold Edition.


     Un des meilleurs jeux indépendants de l'année 2012 refait parler de lui. C'est à travers cette vidéo qu'on apprend l'arrivée sur PC le 21 mars d'une Gold Edition. Une édition créée pour l'occasion qui comprend Trials HD et Trials Evolution dans une parure graphique améliorée et aussi bien en boîte qu'en dématérialisé. Si vous voulez vous convaincre du divin bonheur que procure le premier opus, vous pouvez toujours lire et relire le test made in Indéblogable.


Test - Little Inferno


     Quoi de mieux qu'un bon feu de cheminée pour passer un moment agréable, oublier ses soucis et regarder les flammes vous bercer? C'est surement ce que se sont dit les gars de Tomorrow Corporation (du même nom que la société in game). Composée de Kyle Gabler, compositeur et développeur attitré de Little Inferno, et de ses fidèles acolytes Allan Blomquist et Kyle Gray. A eux trois, ils ont créé un jeu qui est difficile à décrire tant il est prenant et pourtant futile.

     Dès les premières secondes, sa musique harmonieuse, puissante et exaltante va vous transporter. Si vous êtes un joueur attentif, vous reconnaîtrez un graphisme et une emprunte musicale ô combien reconnaissable. Je veux bien sûr parler de World of Goo. Souvenez vous de ce jeu avec des petites boules de Goo qui s'assemblaient pour créer des structures complexes capables de monter haut dans le ciel. Si la ressemblance est frappante c'est tout simplement parce que Kyle Gabler est à l'origine de ce dernier en tant que co-fondateur de 2D Boy. Maintenant que les présentations sont faites, passons aux choses sérieuses.


     Comme expliqué à l'instant, Little Inferno c'est d'abord un jeu d'ambiance. Pour moi, il excelle dans l'art de scotcher un joueur à un écran, peu importe le contenu. Véritable expérience vidéoludique, Little Inferno est un simulateur de feu de cheminée. Rien de plus. Pourtant, j'ai passé bizarrement une heure voire plus sans m'ennuyer dès le premier essai. Ultra addictif, attiser un feu avec des objets achetés préalablement n'aura jamais été aussi drôle. Et histoire de vous hypnotiser un peu plus, le but est de trouver des combinaisons qui vont vous faire avancer dans le jeu. Simple et terriblement efficace. Ce qui fait aussi son irrésistible force, c'est d'être pleins de références diverses et variées qui toucheront votre âme de joueur. 


     Pour finir et parce que Kyle Gabler dispose d'un héritage, Little Inferno est un jeu qui n'oublie pas un fond encore une fois très étonnant. World of Goo posait les bases d'un raisonnement sur l'écologie et l'imaginaire. Son petit frère spirituel introduit la société de consommation et une léthargie ambiante sociétale. Je ne vous en dis pas plus. 

     Si vous avez déjà fait World of Goo et si vous aimez les ambiances travaillées, Little Inferno est fait pour vous. Pour les autres, le trailer ou sa bande-son chatoyante devrait vous convaincre d'y attacher un peu d’importance. Parce qu'il dispose d'un gameplay très simple et d'une structure par étape, il vous viendra surement l'envie d'y revenir de temps en temps, même après avoir fini l'histoire qui disons-le, n'est pas très longue. Alors, un peu à l'image d'un Journey de Jenova Chen, l'expérience que procure Little Inferno vaut le coup d'être vécu. Tomorrow Corporation vous ouvre ses portes sur le siteSteam et WiiU. Bienvenue.


News - The Cave a un prix et une date.


     Première grosse sortie indépendante de l'année, le studio Double Fine Productions de Ron Gilbert et de Tim Schafer ont développé en partenariat avec SEGA le désormais imminent The Cave







     A l'origine des Monkey Island ou plus récemment de Stacking, le studio enfante un genre qu'ils apprécient particulièrement. Ce jeu d'aventure se place à l'intérieur d'une énigmatique cave. Parmi sept personnages aux capacités uniques, votre équipe de trois trublions devra survivre aux dangers et résoudre les énigmes qui n'attendent qu'eux.

     The Cave sort le 23 janvier sur le PSN et Steam pour 12,99 euros. Vous en aurez pour 1200 Microsoft Points sur le XBLA. Une date pour l'eShop de la  WiiU sera communiquée prochainement. Avec autant de plateformes, vous n'avez que l’embarra du choix. 

News - Indius lance son Indiepedia.


     Indius, un site dédié aux jeux indie, a eu la bonne idée de créer un wiki spécialisé histoire de glaner en une source unique le savoir ultime du jeu indépendant : Indiepedia (version bêta).

     Si la démarche est louable, j'ai toujours trouvé étrange de répertorier, dans une page annexe, un contenu que l'on peut retrouver sur Wikipedia. Espérons ainsi que l'avenir de cette initiative me donnera tort et qu'une forte plus-value, un peu à l'instar d'un certain Minecraft Wiki, saura imposer cette nouvelle base de données. Il ne nous est pas interdit d'y participer qui plus est. Alors si c'est pour le bien de notre loisir préféré...

News - Steam Box ? Vous avez dit Steam Box ?




  Prenez un PC lors d’une soirée trop arrosée rencontrant une console, jeune et prude et pourtant tout aussi imbibée et vous obtiendrez quelques temps après la dernière invention de Valve: La Steam Box. Habile mélange entre PC et console de salon traditionnelle, c’est maintenant la Steam Box qui viendra se loger bien au chaud sous votre TV.

  Nous allons ici très vite en besogne car la « vraie » Steam Box n’est pas officialisée. C’est en effet la société Xi3 qui a profité du CES 2013 pour annoncer sa collaboration avec Valve sur la création d’une machine ultra compact qui profitera d’une large bibliothèque de jeux. On ne se doute pas une seule seconde que ce sera Steam, évidemment ! Ajouter à cela « Big Picture », la nouvelle interface de Steam, arrivée il y a quelques semaines permettant de circuler dans le logiciel grâce à la manette et en plein écran.

  Donc pas de Steam Box mais un nouveau projet cachant encore quelques mystères portant le doux nom de code qu’est : Piston.

  La commercialisation de Piston est prévue pour l’année 2013, soit l’année précédant l’arrivée les consoles next gen et son prix pourrait bien avoisiner les 999$. Une entrée de gamme serait envisagée à 499$, rien de très officiel. C’est donc une véritable ode à la dématérialisation que nous propose Xi3. Quand on voit la véracité des offres Steam de ces dernières semaines, cela risque de faire très mal aux constructeurs  déjà installés depuis longtemps dans nos salons.

  Pour les connaisseurs, voici quelques détails techniques :

     - 1 port Ethernet
     - 1 port audio
     - 1 port audio optique SPDIF
     - 4 ports USB 3.0 
     - 4 ports USB 2.0 
     - 4 ports eSATAp
     - 2 ports Mini Display
     - 1 port DisplayPort/HDMI

Merci à Polygon pour les photos.



News - 8.5 Millions d'exemplaires de The Walking Dead




     Que ce soit en comics, livres, Serie TV ou jeux vidéo, la licence créée par Robert Kirkman est décidément une franche réussite. C’est dans une interview accordée au Wall Street Journal que Dan Connors, le patron de Telltale Games, a affiché officiellement la réussite commerciale de leur jeu. La première  saison de The Walking Dead, composé de cinq chapitres, s’est en effet vendue à près de 8.5 millions d’exemplaires. Il est clair que la qualité du jeu y est pour quelque chose car ce premier opus s’impose comme étant l’un des meilleurs jeux indépendants de l’année 2012. Pourtant, se cache une stratégie marketing incroyablement bien pensée.

     Leur stratégie de multiplication de portages a clairement eu un effet positif sur le succès du titre. Le jeu est disponible sur toutes les plateformes habituelles telles que le XBLA, le PSN, Mac et PC mais également sur iOS, d’où provient 25% des ventes. Sachant que le premier épisode est gratuit sur les objets à la pomme, leur offrant une bonne visibilité au passage, la stratégie de fidélisation au quatre autres épisodes a clairement bien fonctionné.

    Ajoutez à cela la diffusion de la série TV en parallèle qui ne cesse de casser le record d’audience de la FOX et vous obtiendrez une nomination Game Of The Year et une autres Studio Of The Year des Video Game Awards.

   Précisons tout de même que cela n’enlève en rien la qualité du titre, vous en serez d’ailleurs convaincus dans le test qui arrivera très prochainement sur indéblogable !

   Selon Dan Connors, une deuxième saison est déjà en préparation. Attention à ne pas effacer vos sauvegardes car celles-ci risqueraient bien d’être utiles. Les conséquences des choix faits dans la première saison auront une influence directe sur la suite des évènements,  merci Telltale !



Test - Deponia


Si vous ne connaissez pas encore Daedalic Entertainment, je ne peux que vous conseiller de lire le test de Edna & Harvey's New Eyes.

     Deponia est la nouvelle licence du studio allemand. Et parce qu'on ne change pas une équipe qui gagne, on reste dans l'univers du point and click déjanté en anglais sous-titré anglais encore une fois. C'est comme un retour dans la maison familiale : c'est agréable de revenir dans un endroit que l'on connait bien. Heureusement pour nous, Daedalic a pensé à intégrer de bonnes idées pour animer ce voyage loufoque.

     Ce qui est vraiment agréable avec Daedalic, c'est le soin apporté à la bande son. Dès les premières secondes, on comprend que l'ambiance sera bonne. Plus encore, l'introduction du jeu fascine. On nous transporte dans un univers en chanson avec un didacticiel hilarant qui tranche avec la tendance à un réalisme et à des situations sérieuses que l'industrie du jeu vidéo veut faire valoir avec les grosses licences.




     Dans l'histoire, on se voit donc incarner Rufus, un utopiste gaffeur et égocentrique en quête d'aventures extraordinaires. Et des aventures, il va en avoir. Un peu contre sa volonté mais parce qu'il l'a bien cherché quand même, faut pas déconner, Rufus va faire une rencontre qui va l'emmener loin de cette vie qui l'ennuie, loin de la simplicité de Kuvaq, la "ville décharge" et de Deponia, la "planète décharge". Il se promet à une vie sur Elysium, une planète où l'on dit que la vie y est belle et pleine de luxe, où les déchets n'ont pas leur place. Sauf que personne n'a fait le voyage pour en attester. On sait que les apparences peuvent être trompeuses mais ça, Rufus ne veut pas le savoir. Rien ne se passera comme il faut et notre héros fera gaffes sur gaffes dans des situations aussi absurdes les unes que les autres. Et si on prend plaisir à suivre cette histoire à l'humour anglais corrosif, c'est grâce à des personnages travaillés, qu'ils soient récurrents ou même secondaires, qui servent une écriture hautement séduisante.




     Graphiquement original, le titre affiche des tableaux en 2D plutôt chiadés ou les déchets sont autant de détails dans ce monde fait d'objets de récupérations et de métal rouillé. Le dessin est aussi plus travaillé que par le passé. Le design général est vraiment bon. C'est une belle laideur qui étonne, un choix esthétique steam punk qu'on aurait aimé voir dans plus de tableaux. Les animations sont un cran au-dessus de leurs anciennes productions et les courtes vidéos animées sont plaisantes. 

     Le gameplay de Deponia reste du point and click pur et dur. On cherche des éléments de décors pour progresser et intéragir.  C'est malgré tout plaisant de voir que Daedalic a cherché à faciliter cette approche en permettant grâce à la barre d'espace de voir les éléments avec lesquels interagir justement. La molette de la souris est aussi très utile puisqu'il permet d'ouvrir comme un volet l'inventaire du jeu. C'est tout bête mais ça fluidifie grandement l'aventure. 

     C'est justement sur la fluidité du jeu que je veux maintenant revenir. Un point and click sans puzzle c'est comme une épingle sans nourrisse. Vous voyez le jeu de mot? Vous trouvez ça bancal? Deponia c'est un peu ça justement. Les énigmes, bien que très variées, sont des fois tellement capillotractées qu'on se perd dans le décor, à revenir dans plusieurs tableaux en cherchant une résolution qui ne parait pas si idiote une fois accomplie. Étrange sensation qu'on trouvait déjà dans Edna & Harvey's. L'absurde jusqu'au bout des doigts. Un choix qui plait ou non. Peut être que si j'étais un peu meilleur en anglais, certaines subtilités me sauteraient plus aux yeux. 

     Inutile d'en dire davantage. Deponia est la digne suite des jeux de Daedalic Entertainment. On prend plaisir à découvrir le génie inventif et créatif qui rappelle les jeux de Double Fine Productions. Une référence qui fait forcement sens dans le monde très fermé des point and click. Préparez vous à rire, à jubiler et chanter en compagnie du déjà grand Rufus.



Preview – SpaceOrigin


     Une jeune équipe d'indépendants français un peu barrés mais inoffensifs, sortira son premier jeu, Space Origin, d'ici quelques mois. En développement depuis Février 2012, Space Origin prendra la forme d’un jeu web de stratégie en free to play, par navigateur, à l'ambiance cybernétique. Sur Indéblogable, nous vous ouvrons les portes de ses coulisses, grâce aux screens pris lors de l'Alpha qui a eu lieu récemment.

     Sur SpaceOrigin, le débarquement se fait avec le choix de sa race de Cyborgs. Les Colosses, à la puissance effrayante, les Aldéïdes, à l'ingéniosité immorale et les Prométhés, à l'incommensurable instinct de survie. Vous continuerez ensuite par le choix d'une des 11 planètes du système dans lequel vous évoluerez pour y implanter votre base. Chacune comptera le même nombre de joueurs, mais aura une taille et une ambiance différente. En choisissant par exemple une petite planète, vous serez sûr d'avoir une tendance aux combats fréquents !

        Le développement de votre base sera également très important. Vous pourrez  compter sur de nombreux bâtiments tous modélisés en 3D et évolutifs. La possibilité de zoomer pour les admirer, d’observer l’avancement de vos constructions par étapes et de voir l’évolution de votre base tout au long du jeu offre une réelle implication aux joueurs.
 
        Pour ce qui est des combats, ceux-ci se visualiseront dans une interface dynamique. Vous aurez le choix entre une visualisation immersive, et l'autre au tour par tour, comme un échiquier de combat, pour affiner sa stratégie lors des formations de vos flottes. Oubliez donc les rapports de combats austères et sans saveur.

    Le commerce présente aussi de nombreuses possibilités. Il y a une bourse interne relative aux ventes et achats de ressources, et ceux qui sauront l'utiliser pourront s'enrichir facilement. Mais il y a aussi le marché entre joueurs ! Et un système de petites annonces permettant de vendre et d'acheter toute sorte de choses ! Notons que vous aurez la possibilité de vendre les coordonnées des bases qu'ils trouvent lors de leurs explorations, ça promet.

          On en vient donc à l'exploration ! Elle fera partie des nombreuses possibilités du jeu. Les surfaces et sous-sols des planètes sont tous différents et contiennent des «surprises». En fouillant, d'importants avantages ingame pourront être dénichés. C'est justement sur l'exploration qu'on verra la véritable définition de SpaceOrigin qui se veut être un play to play. Car les joueurs pourront, à travers des quêtes et des missions, trouver des trésors, comme des bonus, et même du Premium.


     Pour résumer, l'Alpha2 a montré un gameplay riche en possibilités. Tant dans les activités de construction, de recherche technologique, de commerce, de combat, de domination, d'exploration, ou de fouille. L'Alpha3 qui aura lieu dans un mois présentera justement LA spécialité de Spaceorigin, la politique.

     Précisons également que chaque mois, un joueur par planète sera élu Empereur par les autres joueurs, pour les gouverner tous. Et il fera campagne pendant une semaine pour les convaincre. De nombreux moyens seront à sa disposition. Affiches, slogans, propagande, persuasion, débats, messages, vidéo.  Tout sera bon pour être vu et pour être élu !

   
     L'Alpha3 très fermée aura lieu d'ici quelques semaines et comptera entre 150 et 200 testeurs. D'ici là, nous en saurons davantage sur les autres parties du développement qui seront disponibles. Pour plus de détails sur le gameplay, et mieux qu'un long discours, voici la vidéo du jeu qui tourne présenté par un hardcore gamer et testeur.


     En attendant, et pour avoir la possibilité de gagner des Clefs Alpha3 ou Bêta fermée, n'hésitez pas à vous pré-inscrire et à réserver votre pseudo sur le site SpaceOrigin  et à suivre leur actualité sur facebook et twitter !