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Test - Beware Planet Earth!

   
     Les Incas l'avaient prédit, Lightmare Studio l'a fait. Il y a quelques semaines, le studio bordelais sortait Beware Planet Earth!. Sans crier gare, une invasion extraterrestre s'en prend aux vaches de Barney, un honnête fermier qu'il va falloir aider pour repousser les petits hommes verts dans un tower-defense copieusement référencé et complètement barré.

     Prenant la forme d’un tower-defense en apparence classique, Beware Planet Earth! arrive tout de même à se démarquer d’un genre déjà largement exploité. Un choix plutôt couillu puisque ce jeu est le premier du studio. Il est clair que nos quatre amis de  Lightmare Studio ont su exploiter habilement tous les codes de ce qui fait un bon tower-defense et maitrisent parfaitement le concept. Rien d’étonnant puisque ce sont avant tout des fans du genre.

« Il est amusant de noter qu'au sein de l'équipe, deux d'entre nous sont des fans hardcore de tower-defense et les deux autres sont plus modérés, ce qui a donné lieu à de nombreux débats à la recherche d'idées qui conviendraient à tout le monde ».

     Ce qui frappe quand on joue à Beware Planet Earth! (BPE), c'est la grande facilité d'apprentissage du gameplay.

«  Passé le tutorial, il devient impossible de contempler la bataille sans rien faire »

     Un didacticiel est là pour vous donner toutes les clés du gameplay : la récolte des rouages, l'utilisation des différentes tours, l'importance des vaches et l'utilisation du Zapper. Ce dernier est d'ailleurs le plus ô combien appréciable des items pour éviter un rapprochement trop évident avec le tower-defense à succès qu'est Plants VS Zombies. Le Zapper vous permettra aussi bien d'endommager les ennemis que de booster vos tours ou encore d'interagir avec le terrain. Une véritable baguette magique vite indispensable pour réussir à repousser les assauts incessants. Car si la grande majorité des niveaux sont lisibles, les plus coriaces mettront vos nerfs à rude épreuve au vu du nombre colossale de paramètres à prendre en compte et présents à l'écran. Et ne comptez pas sur des raccourcis pour vous faciliter la tâche, ils sont inexistants. Mais vous savez ce que c'est, la victoire n'en sera que plus belle.

     Lightmare Studio a pensé à tout pour permettre à chacun de créer une stratégie imparable. Ainsi, avant chaque niveau, vous aurez la possibilité de voir quels sont les extraterrestres qui viendront vous importuner tout en sachant que chacun d'entre eux a une spécificité qu'il faudra prendre en compte dans le choix des tours de défense, paramétrables elles aussi à chaque début de niveau. Pour combler le tout, regarder le terrain d'attaque avant chaque bataille afin de prévoir où mettre ces dernières est vraiment conseillé. Côté stratégie, Beware planet Earth!  se démarque donc efficacement de la concurrence.

     Simple au premier abord, ce tower-defense n'en devient pas moins complexe (et non compliqué) dans sa prise en main.

« Nous pensons avoir trouvé un équilibre intéressant entre accessibilité et profondeur. »

     Parcourir les quatre tableaux sera un vrai plaisir et un réel défi. De plus en plus corsés, ils donnent lieu à des situations sans cesse renouvelées grâce aux nouvelles tours qui vous seront offertes par Barney tout au long du jeu. D'ailleurs, ces dernières sont suffisamment diversifiées pour avoir envie de créer des combinaisons et dégommer du petit pois avec panache. Une bombe explosive, un chalumeau, un gaz nocif, les tours sont aussi mignonnes qu'efficaces. Avec toutes ces cartes en main, il ne sera malheureusement (pour certains) pas impensable de devoir recommencer certains niveaux. Du défi vous dis-je! L'autre défi sera de conserver l'intégralité de vos vaches sur la carte. En nombre défini, les martiens vont essayer de les ramener à leurs vaisseaux. Prenant la forme d'un aller-retour, les niveaux devront être appréhendés correctement pour ne laisser aucune bleusaille verte ne maltraiter vos petites protégées. Avec un peu de chance, vous serez récompensé par des succès pour vos efforts. Ces derniers sont d'ailleurs là pour donner une rallonge à la durée de vie qui est, disons-le, un des rares points faibles de Beware planet Earth!.


      Question design, Beware planet Earth! arrive à nous séduire avec des environnements colorés et des personnages travaillés. L’aspect « cartoon » a su rendre au jeu une vraie identité et c’est un choix que le studio souhaite garder pour leurs prochains projets : « notre philosophie de design repose en grande partie sur le principe qu'il ne faut rien ajouter au jeu qui ne le rende pas meilleur, et qu'il faut donc limiter l'apport de contenu pour faire primer la qualité sur la quantité. »

     Et la bande-son, mesdames et messieurs, la bande-son ! Là encore,  Lightmare Studio ne bâcle pas le travail et nous pond, avec l’aide du compositeur Aurélien Piters, des sonorités sautillantes et directement empreintes des films d’extraterrestres. On appréciera d’ailleurs que chaque saison ait sa mélodie. Du bon boulot, on ne le répètera jamais assez.


     Beware planet Earth! est disponible sur PC mais les développeurs ne comptent pas s’arrêter là. Lorsqu’on leur demande si d’autres déclinaisons sont possibles, ils n’hésitent pas à nous dire que « le design est prévu pour être adapté sur d'autres plates-formes […] notamment les tablettes ». Il est clair qu’une fonctionnalité liée au tactile apporterait une toute nouvelle dimension au jeu. L’invasion ne compte pas s’arrêter là car le studio a déjà prévu d’apporter du contenu supplémentaire sous forme de DLC gratuits, et la gratuité, c’est bien.

     Sérieusement barré et délicieusement référencé, Beware planet Earth!  joue la carte du jeu équilibré sans être trop simple. Vraiment beau pour les yeux et bon pour les oreilles, ce tower-defense hérite de ces prédécesseurs avec la French Touch toute personnelle de Lighmare Studio.

     Si vous voulez passer un été avec un jeu rafraichissant, Beware Planet Earth! comblera vos envies. Rapidement patché après sa sortie, soyez sûr que rien n'entachera votre plaisir de jeu, sauf peut-être du jus de martien explosé.

     N'hésitez pas à retrouver l'interview compléte de Lightmare Studio sur notre site et de suivre leur blog !







Interview - Lightmare Studio




- Comment est né Lightmare Studio ?

Lightmare est né d'une même envie de créer des jeux vidéo en étant au contact des joueurs, et en conservant notre indépendance dans la création. Nous nous connaissions tous à l'origine, et petit à petit, à force de discussion, le projet s'est mis en place. Nous avons commencé par voir si nous pouvions travailler ensemble, si l'aventure était réalisable, et lorsque nous en avons acquis la conviction, nous avons foncé.


- Pouvez-vous nous en dire plus sur votre jeu ?

Il s'agit d'un tower defense en apparence classique, avec des chemins préétablis que des Martiens vont parcourir en tentant de venir voler vos vaches. Il faut poser des tours de défense tout le long de ces sentiers pour les éliminer. Le jeu trouve son originalité dans le fait qu'il tient beaucoup du genre "time management", lequel impose au joueur d'être tout le temps sur le qui-vive, réactif, et souvent rapide dans ses actions. Passé le tutorial, il devient impossible de contempler la bataille sans rien faire ; grâce au "Zapper" (un pistolet laser que le joueur reçoit assez tôt dans le jeu), il est possible (voire vital) de tirer sur les Martiens pour aider à leur élimination, ou simplement pour interagir avec eux. A titre d'exemple, le Martien Incognito passe inaperçu aux yeux des tours jusqu'à ce qu'on tir de Zapper fasse sauter sa couverture, et le Savant Fou génère des bulles d'énergie qui rendent les Martiens invulnérables, mais qui disparaissent au moindre coup de Zapper.

Il est amusant de noter qu'au sein de l'équipe, deux d'entre nous sont des fans hardcore de tower defense et les deux autres sont plus modérés, ce qui a donné lieu à de nombreux débats à la recherche d'idées qui conviendraient à tout le monde. Nous pensons avoir trouvé un équilibre intéressant entre accessibilité et profondeur, car aucun des deux "camps" ne voulait transiger sur ses attentes et nous sommes finalement tous assez satisfaits du résultat.



Beware Planet Earth est le premier jeu du studio, est-ce également votre première expérience en termes de développement ?

Au moment où nous avons commencé à créer "Beware Planet Earth!", nous avions chacun entre 4 et 6 ans d'expérience dans l'industrie du jeu vidéo, dont une grande partie acquise à Asobo Studio. Ce jeu est donc loin d'être notre première expérience, même si nous ne sommes pas ce qu'on peut appeler des vétérans. En revanche, si nous avions tous travaillé sur des projets de budget et de nature diverses, qu'il s'agît de jeux à licence destinés à un jeune public comme les jeux Pixar, des jeux gamers comme FUEL™ développé avec Codemasters, ou encore destinés à un public familial comme Racket Sports, aucun de nous n'avait mené à son terme un jeu 2D de cette envergure et permettant autant de liberté créative.

La plupart d'entre nous avaient également l'expérience de quelques projets menés "en amateur", à côté du boulot.


- On peut voir que votre jeu est bourré de références, doit-on s’attendre à de grosses surprises ?

Nous adorons disséminer plein de petites références et d'"Easter eggs" par-ci par-là ! Ceci dit, nous avons du mal à dire si vous pouvez vous attendre ou non à de grosses surprises. Nous avons parcouru le jeu des centaines de fois durant son développement, donc il est difficile de savoir ce qui surprendrait un joueur qui ne le connaît pas encore ! Généralement nous aimons bien poser des clins d'oeil subtils, pour faire sourire les gens qui ont un bon sens de l'observation :p


- Le design est très travaillé, est-ce là la signature du studio pour les prochains jeux ?
Depuis le début du développement et bien avant la création de la boîte, le principe principal sur lequel nous nous sommes tous mis d'accord était de faire des jeux de la plus grande qualité possible, quel que soit le travail et l'investissement que cela nécessite. Bien sûr, il est théoriquement évident qu'un développeur doive toujours produire de la qualité, mais nous avons vraiment essayé, et ce dans chaque branche - programmation, graphisme, animation, level design, game design - de faire de notre mieux, et même au-delà de notre mieux. Nous aimons profondément ce que nous faisons, même si cela impose certains sacrifices, et nous espérons que cela transparaît dans le jeu. Notre but est autant de créer des jeux accessibles qui amuseront nos joueurs, que de réaliser des projets qui nous forcent à nous dépasser et nous rendent fiers de notre propre travail !



- Votre jeu est disponible sur PC, avez-vous déjà en tête d’autres déclinaisons ?

Bien sûr ! En fait, nous avions d'autres déclinaisons en tête dès que nous avons commencé à penser "Beware Planet Earth!", et son design est d'ailleurs prévu pour être adapté sur d'autres plates-formes. Cependant, entre un désir et la réalisations se tiennent bon nombre d'obstacles, les deux plus imposants étant le budget et le temps. Il n'est donc pas impossible que vous voyiez des Martiens envahir d'autres plates-formes, notamment les tablettes, à propos desquelles nous recevons beaucoup de commentaires, mais ces décisions ne se prennent pas à la légère et sont en grande partie soumises au succès que rencontrera le jeu sur PC dans les mois à venir.




- Le monde du jeu vidéo indépendant est un milieu difficile. Que recommanderiez-vous aux nouveaux créateurs qui voudraient se lancer dans la profession ?

C'est une question très vaste ! Tout d'abord, il nous semble important de rappeler la loi de Hofstadter : "Il faut toujours plus de temps que prévu, même en tenant compte de la Loi de Hofstadter." Ce n'est vraiment pas un avertissement à prendre à la légère ! Nous avons fait le choix de partir de zéro et de créer notre propre moteur, et de nombreuses tâches que nous avons été obligés d'accomplir étaient des nouveautés pour nous. Même en comptant large, nous avons sous-estimé plus d'une fois le temps de travail nécessaire à la réalisation de telle ou telle tâche, et ce malgré l'expérience que nous avions acquise dans l'industrie.


Ensuite, quand on est passionné et qu'on aime ce qu'on fait, on a toujours tendance à vouloir à faire toujours mieux, ou en mettre toujours un peu plus. Il faut savoir s'arrêter à un moment, même si ça fend le cœur. Cela étant dit... un autre conseil serait "si ça vous fait marrer ; mettez-le dans le jeu !". A titre d'exemple, les boss ont été rajoutés très très tard dans le développement de "Beware Planet Earth!". Nous avions alors convenu d'en faire un simple Martien mais qui serait plus gros et plus costaud, sans code ni animations spectaculaires. Finalement, nous sommes allés beaucoup plus loin. C'était un peu osé de notre part à ce moment du projet, mais ça n'engageait que nous, et le résultat est largement à la hauteur, alors nous sommes ravis de l'avoir fait. Il est important de préciser que
notre philosophie de design repose en grande partie sur le principe qu'il ne faut rien ajouter au jeu qui ne le rende pas meilleur, et qu'il faut donc limiter l'apport de contenu pour faire primer la qualité sur la quantité.

Enfin, et pour conclure cette réponse déjà longue, nous terminons sur un point un peu moins drôle. D'abord, ne sous-estimez surtout pas la paperasse administrative, ni le temps que va prendre le travail de "gestion de boîte". C'est gigantesque, c'est vraiment un métier ! Ensuite, avant de vous lancer, considérez sans complaisance la faisabilité du projet et surtout son potentiel commercial, et considérez bien que vous allez probablement dire adieu à votre stabilité financière, vos week-ends, une partie de votre vie sociale et que vous bosserez plus de 70h par semaine ! C'est un vrai investissement, tant financier qu'humain, qui ne devrait pas être pris à la légère.



- Comment voyez-vous l'avenir du jeu vidéo indépendant ?

Tout d'abord, si on observe le passé récent du jeu indépendant, on note une progression fulgurante tant en terme de reconnaissance publique (avec le succès commercial qui va souvent, mais pas toujours, avec) que de reconnaissance critique. La plupart d'entre nous le suivent depuis les balbutiements de la vente dématérialisée, au début des années 2000, et le marché a grandement changé de visage depuis qu'il est devenu populaire ! Nous pensons - et espérons - qu'il va continuer à mûrir en touchant de plus en plus de monde sur de plus en plus de plate-formes. Quant à ce qu'il deviendra plus précisément, nous laissons cela aux analystes et aux voyantes :D
Cependant nous sommes ravis de voir que même après quelques années, la liberté créative, la qualité et l'originalité soient toujours les pierres angulaires des productions indépendantes, et qu'une part aussi importante soit laissée à l'expression. Nous espérons que cela continuera et que le milieu conservera ce rôle de formidable vivier à nouvelles idées.




- Votre jeu est disponible en téléchargement légal, y voyez-vous, dans le dématérialisé, l’avenir du jeu vidéo ?

Il est difficile de dire si le téléchargement légal représente l'avenir du jeu vidéo en général, mais ce qui est certain, c'est qu'il a largement contribué à l'émergence et au développement du jeu indépendant, qui n'aurait pu que difficilement survivre dans le système industriel classique (The Behemoth a montré que c'était possible avec Alien Hominid, mais leur réussite reste un cas exceptionnel si on le compare à ce que permet aujourd'hui la vente dématérialisée). Il est ainsi plus que vraisemblable que le jeu vidéo indépendant et la vente dématérialisée continuent d'entretenir longtemps cette relation symbiotique.

Pour ce qui est du jeu vidéo en général, en revanche, il paraît évident que
le dématérialisé a ouvert une grande porte qui ne se refermera sans doute jamais. Entre la présence croissante de l'internet dans la vie courante, l'émergence de nouvelles plates-formes de jeu nomade comme les smartphones ou les tablettes dont les apps s'achètent uniquement en dématérialisé, le marché numérique pèse lourd et il arrange une bonne partie de la chaîne de création, avec une répartition des bénéfices souvent plus avantageuse pour l'éditeur et le développeur que dans la chaîne de distribution traditionnelle.

De là à dire qu'il faut y voir l'unique avenir du jeu vidéo, il y a un pas que nous ne franchirons pas, parce que l'avenir est incertain et qu'il est peu probable ou même souhaitable que la distribution physique disparaisse à terme. Il semble acquis, cependant, que
ce mode de distribution a engendré un nouvel écosystème fougueux qui sort des sentiers battus, et qu'à cet égard, il représente une partie non négligeable de l'avenir du jeu vidéo.




- Avez-vous déjà d’autres projets sur lesquels vous travaillez ? (DLC, autres jeux, etc)

Actuellement nous soufflons un peu pour fêter la fin de "Beware Planet Earth!", ce qui ne signifie pas que nous restons les bras croisés ; nous corrigeons les quelques bugs qui nous reviennent et que nous avons bien malgré nous laissé passer au travers des mailles du filet, nous nous assurons donc que les joueurs soient satisfaits que le jeu soit bien accompagné dans ses premiers pas. Nous comptons également apporter aux joueurs du contenu supplémentaire sous la forme de DLC gratuits, ce qui est, pour faire écho à la question sur le dématérialisé, un des avantages inhérents à ce système de distribution.

Et bien sûr nos têtes fourmillent déjà d'idées de jeux que nous souhaiterions créer après "Beware Planet Earth!", et
nous avons plusieurs pistes.



- Et vous, à quoi vous jouez ?

Cette question appelle forcément des réponses personnelles

Gwen : en ce moment, beaucoup à Wakfu ! :)

Quittouff : en ce moment je joue à tout ce à quoi j'ai pas pu jouer pendant le dev de BPE, donc je joue à beaucoup de choses à la fois : Torchlight, L.A. Noire, Anno 1404, Sim City 4, Eve Online, j'ai aussi récemment joué à l'indie Bundle V (Limbo, Bastion, Braid, Amnesia...), et on se tape gentiment la bourre sur Orc Must Die! avec Fabrice aussi. :)

Fab : j'apprécie beaucoup Wakfu. Sinon je joue à des towers defense de-ci de-là, dont Orc Must Die, avec Quittouff. J'ai également découvert Sword of the Stars, et je sautille de temps à autre entre Flatout Ultimate Carnage, Knights of the Old Republic, Mount & Blade, Avadon the black Fortress, Dawn of War 2, ou des petites choses qu'on peut trouver sur Armor Games et Kongragate... Pour les attentes, je suis surtout la sortie de Torchlight 2. J'ai vraiment hâte de voir ce que ça va donner !

Fough : en général, je joue à de nombreux jeux en même temps sans tous les finir, et aussi bien sur PC que sur consoles, mais surtout aux productions indépendantes comme Cave Story, Blocks That Matter, Escape Goat, Minecraft ou encore Journey. J'aime bien aussi m'éloigner des productions "gamer" pour m'inspirer des productions purement casual, comme Diner Dash, Bejeweled ou encore l'excellent Pontifex. Au final, je reste cependant un fan inconditionnel des productions Nintendo, très accessibles et fun, ainsi que des vieux jeux d'arcade, avec un gameplay viscéral, des graphs roots et une difficulté qui frise l'impossible.

En ce moment, je joue surtout à L.A. Noire, Bastion, Torchlight et Noitu Love 2. Je rattrape un peu mon retard !



- Nous voilà à la fin de l’interview, merci beaucoup d’avoir répondu à ces questions. Avez-vous quelque chose à rajouter ?

Nous sommes vraiment ravis de pouvoir partager notre expérience, et notre plaisir à créer des jeux vidéo... alors merci pour cette interview !