Test - The Cave

Il était une fois plusieurs fois...une cave.

Test - Hotline Miami

Un animal est dans la place.

Test - Faster Than Light

Le space opéra minimaliste

Test - Edna and Harvey's New Eyes

Lili au pays des Nerveux.

Test - Lucius

Je suis ton fils!

Test - Shad'O


     Cela fait quelques jours que je joue à Shad'O, un tower defense français. Oui madame. Un constat s'impose. Ce jeu, développé par Okugi Studio, est le deuxième jeu du studio mais c'est la première fois qu'ils développent sur PC.

     Je n'ai eu besoin que de quelques secondes après avoir démarré le jeu pour avoir compris l'orientation du soft.  Sombre, le jeu fait planer une ambiance "burtonesque" plutôt convainquante. Les ombres sont simples mais efficaces. C'est surtout avec les tours de défense en bouts de tissus rafistollés que la référence parle. Et comment ne pas parler des arrières plans magnifiques en 3D  où les objets virevoltent et dansent?
     Si Shad'O transpire d'inspirations graphiques, il transpire aussi à l'écoute. La musique est pesante, voire complètement anxiogène. Au point de se sentir dos au mur face aux hordes d'ombres avant même qu'elles n'atteignent votre souvenir qui est la zone à défendre. Efficace et cohérent.

     Concernant le gameplay, Shad'O est un peu plus mitigé. Les cartes découpent la progression du jeu entre ombre et lumière. Il vous faudra éclaircir les ténèbres pour pouvoir attaquer les ombres mouvantes.
     Sur les points positifs, on peut noter la bonne idée des pouvoirs, qui permettent d'appréhender ses confrontations avec technicité, puisque ces derniers peuvent se complémenter. Même chose pour les tourelles de combat améliorables avec lesquelles il faudra jongler pour désamorcer les situations les plus complexes. Pouvoir récolter rien qu'en passant la souris sur les âmes qui tombent au sol après la mort des ombres est plutôt ingénieux puisqu'elles vous serviront à utiliser les pouvoirs. Très important aussi, au point que je vous conseille cette astuce qui n'est pas un secret, ce sont les raccourcis. Vraiment. Le temps est précieux dans Shad'O
     Toutes ces belles idées sont par contre entachées par une rigidité lorsqu'il s'agit de poser les tourelles. Cela peut prendre du temps ô combien précieux dans un tower defense. Cela est aussi du je pense, à des cartes trop grandes qui rendent peu lisibles les coins de cartes pourtant importants. Au mieux, dézoomer dès le début du combat pour avoir un peu plus de confort.


     Un autre point est,  même si je ne suis pas un grand joueur de ce genre de jeu, que faire des parties aussi longues devient frustrant quand vous échouez à un ou deux monstres de la fin. Problème de calibrage ou volonté des développeurs?

     Je tiens aussi à remercier Okugi Studio pour avoir eu l'audace d'intégrer un scénario à son jeu. Vous jouez un petit garçon amnésique. Chaque niveau sera l'occasion de découvrir un bout de sa mémoire perdue. Et croyez-moi, ce n'est pas rose. A noter la possibilité de refaire les niveaux dans une difficulté accrue pour débloquer un dessin lui aussi en forme de puzzle. On apprécie le geste pour faire durer le plaisir.


     Shad'O, vous l'aurez compris, est un tower defense plein de promesses. Il est beau, sombre et prenant. On regrettera les quelques soucis techniques dûs à ses cartes elles mêmes et donc à une difficulté certaine. Rien ne vous empêche de regarder ce trailer pour vous en faire une véritable idée. Qui sait, vous finirez peut-être par tomber du côté obscure de l'achat. Vous en aurez pour 9 euros sur Steam ou Desura.



Test - Deadlight



     Ah 1986, quelle année ! La catastrophe de Tchernobyl, le passage de la comète de Halley, la naissance de Lady Gaga, ou autant de phénomènes susceptibles d’expliquer la vie de Randall Wayne, survivant d’une effroyable invasion de zombies. Après avoir été de nombreuses fois teasé par Tequilaworks, studio chargé du développement, c’est dans le cadre du SummerOf Arcade, événement maintenant annuel de Microsoft, qu’est apparu Deadlight.

     Vous vous retrouverez dans la peau de Randall Wayne, baroudeur de l’extrême à la recherche de sa famille, ayant comme terrain de jeu une ville dévastée et infestée de morts vivants. Jusqu’ici, il n’y a rien de vraiment nouveau. Pourtant l’originalité arrive tout de même à pointer le bout de son nez avec une narration véritablement travaillée. Des scènes aux allures de comics viennent en effet entrecoupées les phases de jeu elles-mêmes appuyées par un doublage solide et sincère. L’ambiance est là et nous donne, dès les premières secondes, envie de sombrer dans le cauchemar de Randall. Graphiquement, Deadlight porte décidément bien son nom puisque le jeu ne cesse de jouer sur des jeux de lumières. A la mode de Limbo, vous aurez une parfaite visibilité des éléments de décors, mais votre personnage, ainsi que les obstacles, resteront en majorité dans l’ombre.

     Prenant la forme d’un jeu de plate-forme 2D relativement classique, Deadlight arrive cependant à nous surprendre. Certaines phases seront véritablement tournées vers l’action, où vos reflexes seront mis à rude épreuve, et d’autres, plus calmes, seront tournées vers une plate-forme plus classique et habile, à la limite du puzzle-game. Ces dernières manquent en effet d’un réel défi et la solution est souvent trop évidente. Quant aux phases d’affrontement avec les morts vivants, il ne sera pas rare de jouer de stratagèmes pour éviter la mort. Ils ont beau être lents, ils seront souvent en surnombre et les munitions se font rares. Libre à vous de choisir l’affrontement direct ou bien d’être plus intelligent que la horde.


     Mélangeant habilement des idées qui ont fait le succès de Limbo, I Am Alive ou encore Walking Dead, le titre semblait bien parti pour devenir un jeu phare du Xbox Live Arcade. Cependant, Deadlight peine à nous surprendre. L’ambiance est tellement travaillée que le gameplay a du mal à suivre, faute d’originalité, ce qui nous laisse un arrière-gout de « trop peu ». Il vous faudra entre 4 et 5 heures pour venir à bout du titre mais le background est suffisamment fourni pour vous offrir une rejouabilité intéressante. Beaucoup d’items sont à trouver, notamment les pages du journal intime de votre personnage qui vous en apprendra plus sur sa vie et son histoire. Un système de ranking a également été intégré vous permettant de scorer votre pourcentage d’accomplissement du jeu.


     Cette exclusivité Xbox live Arcade est tout de même un bon jeu, bourré de qualités et de bonnes idées. Dommage que celles-ci ne soient pas suffisamment exploitées pour que Deadlight devienne un incontournable du genre. Vendu pour 1200 pts Microsoft, voila de quoi vous faire passer un bon moment avent les blockbuster de fin d'année.



News - Alien Spidy, c'est pour bientôt !



     Vaguement annoncé pour la fin d'année 2012, Alien Spidy revient mais, cette fois-ci, avec une date de sortie ! C'est en effet le 19 octobre prochain que devrait arriver notre petit arachnide de l'espace, ou presque. L'annonce a été recueillie par gamezone.com et concerne les Etats Unis. Quoi de plus normal, tout le monde sait que les aliens n'attaquent que les américains. Cela nous donne néanmoins une idée de la disponibilité du titre. Attendons nous donc à un attérissage prévu dans le mois à venir sur XBLA, PSN, Mac et PC.





News - La WiiU, le ciment vers le tout dématérialisé?

Le Pack Premium de la WiiU incluant le jeu Nintendo Land
     C'est hier à 16h que la France, comme le reste du monde au fil de la journée, a pu entendre que Nintendo a dévoilé son plan à court terme pour sa future console de salon, la WiiU. On sait désormais qu'elle sortira le 30 novembre prochain en Europe et que son prix sera fixé autour de 300 euros pour le Pack Basic et 360 euros pour le Pack Premium

     Hormis une explication détaillée de la machine et du line-up (les jeux qui sortiront en même temps que la console), c'est du Nintendo Network Premium dont j'aimerais vous parler. Ce dispositif sera disponible aux acheteurs du Pack Premium de la WiiU. Celui-ci aura pour but d'offrir pour tout achat sur la boutique eShop de la console, 10% en points Nintendo sur le prix total de vente. Ce n'est qu'en cumulant 500 points  que vous pourrez les utiliser pour d'autres achats. Qui a dit utile pour les futurs DLC? Ce programme sera amené à perdurer jusqu'en 2014, une bonne nouvelle.

     Grâce à ce procédé, Nintendo fait un pas en avant pour habituer les consommateurs à un nouveau mode de consommation qui s'est déjà largement étendu à d'autres médias tels que la musique et les séries. Alors, tout en vendant ses produits en boîte, Nintendo suit l'air du temps en dématérialisant une bonne partie de son catalogue. Quand à savoir si Nintendo sera le premier à en dématérialiser la totalité, ça sera aux consommateurs d'en décider. Ou pas.

     Mais qu'en est il du jeu vidéo indépendant ? La Wii avait permis, tant bien que mal, de faire naître ce retour aux jeux se focalisant sur le gameplay et l'inventivité. Nous espérons donc fortement que la petite soeur en fera autant. Même si la concurrence est rude, avec des acteurs comme Valve ou d'une moindre mesure Uplay et Origin, et les autres constructeurs que sont Microsoft et Sony, la WiiU aura un atout de taille grâce à son gamepad et la promesse du "gameplay asymétrique" ( deux gameplays, deux façons de jouer via l'écran de la tablette et celui de votre TV).

Test - Spirits



     L'Automne arrive. Les feuilles tombent et font naître des esprits, prêts à vous emmener dans un voyage féerique.

     Voilà le postulat de départ pour ce Lemmings-like fort attrayant que nous a concocté le studio Spaces of Play. Pour les plus jeunes d'entre vous, les Lemmings, c'était ça :

     Spirits reprend donc ce gameplay atypique qui sera d'emmener les esprits jusqu'à un vortex mais en limitant les interactions à quatre : fabriquer une échelle en lierre, créer un nuage souffleur, creuser un tunnel ou bloquer les vents grâce à un rocher vaporeux. Si le début du jeu est un vrai plaisir puisqu'il permet de se familiariser avec le gameplay en toute simplicité, Spirits offre une montée en difficulté progressive, qui s'accentue malheureusement trop à partir du niveau 30. Sur 46 niveaux c'est un peu dommage. Est-ce dû à l'ergonomie du PC ? Ce qui est sûr, c'est que cela devient un véritable casse-tête de jongler entre plusieurs esprits quand la troupe continue de foncer dans le précipice. Une frustration qui aurait pu être évitée par un freeze du jeu lors de la manipulation des esprits. Après, si vous êtes agiles et que vous aimez les défis, je pense que vous serez gâtés. Surtout que Spirits propose un ranking en ligne pour ceux qui auraient envie de réussir les niveaux parfaitement. La durée de vie ne s'en trouvera que plus longue bien que celle-ci soit déjà plus que correcte pour un puzzle game.

     Spirits ne serait pas ce qu'il est sans ses graphismes somptueux. L'ambiance onirique et automnale est très bien retranscrite. Les couleurs chaudes se mêlent à un bleu pâle étrangement apaisant. Chaque tableau a droit à son paysage brumeux, ce qui n'est pas sans rappeler l'excellent Limbo. Un grand bravo pour le mode accéléré, qui, en plus d'être utile intensifie la poésie du titre par un flou artistique. L'animation des esprits est aussi à applaudir puisqu'elle colle parfaitement à la thématique de la feuille qui s'envole. C'est beau.

     On confirme aussi la présence d'une bande originale travaillée bien que certains thèmes soient agaçants à la longue. C'est, je pense, à l’appréciation de chacun. Au besoin, les options permettent de la couper.

     Spirits, c'est donc un jeu agréable qui aurait pu être mieux calibré pour que le voyage n'en soit que plus beau. Son prix s'élève à 8.99 euros sur Steam. Fort heureusement, pour ceux qui trouveraient le jeu trop onéreux, le titre est téléchargeable aussi bien sur les supports iOS que sur Android pour moitié moins cher. 
Si vous n'avez pas encore craqué, allez-y. Ne serait-ce que pour encourager la création de jeux indépendants de qualité. Et si c'est Indéblogable qui vous le dit...





Test - Trine 2 : Goblin Menace



                Vous connaissez l’histoire du guerrier, du magicien et de la voleuse ? Non ? Alors asseyez-vous et écoutez bien cette histoire…  Pour les deux du fond, Trine est à l’origine un jeu de plateforme sorti en 2009 sur PC racontant l’histoire de trois personnages au travers d’une aventure envoutante et terriblement efficace. Ayant véritablement marqué le monde du jeu indépendant par ses qualités, aussi bien graphiques que narratives, une suite, Trine 2, fit son apparition fin 2011 pour être ensuite déclinée sur Xbox Live Arcade et Playstation Network. C’est aujourd’hui le premier DLC de Trine 2, Goblin Menace, qui nous intéresse.


              Vous incarnez ici toujours les trois mêmes personnages que sont la voleuse, le guerrier et le magicien. Pour rappel, les trois protagonistes possèdent des capacités bien distinctes qui vous permettront de venir à bout des obstacles et des ennemis. Dans Trine, l’union fait la force. Vous pourrez donc switcher entre les personnages en solo ou bien jouer en multi-joueurs et ainsi en incarner un unique. Soyons clairs, privilégier le mode multi-joueurs semble indispensable pour profiter pleinement de l’expérience que vous propose Frozenbyte. Et, entre nous, qui refuserait un plan à trois ?

                Question gameplay, Goblin Menace reste on ne peut plus classique et fidèle à sa version d’origine. Pourtant, quelques nouveautés se font ressentir. De nouvelles capacités intégrées aux arbres de compétences respectifs des personnages, l’apparition d’un nouveau bestiaire, d’un mode hardcore et la correction de quelques manques et/ou bugs de la version précédente soulagent l’expérience et offrent une véritable bouffée d’air frais. Notons que ces nouveautés concernent également la version basique de Trine 2. Ce qui donne une excellente raison de replonger dans cette aventure et augmente considérablement la durée de vie du jeu pour ensuite s’intéresser aux six nouveaux chapitres proposés par Goblin Menace .

                La qualité graphique de la série faisait  grandement partie de sa réussite. Frozenbyte semble l’avoir compris et nous le prouve en nous proposant des décors travaillés nous plongeant dans un conte intelligemment narré et captivant.

                Pour faire simple, si vous n’avez pas joué à Trine 2, allez-y. Et si vous avez aimé y jouer, n’hésitez surtout pas à craquer pour Goblin Menace. Ce contenu additionnel vous emportera dans une nouvelle aventure, la parfaite occasion de se retrouver quelques heures entre potes devant un bon jeu. Trine 2: Goblin Menace est vendu à 5,94€ sur Steam jusqu’au 20 septembre pour ensuite passer à 6,99€. Aucune version XLBA ou PSN n’est encore annoncée.


Test - Monsters Ate My Condo


     Je suis tombé dessus il y a une semaine et je ne pouvais pas garder ça pour moi. 

     Ce jeu développé en collaboration entre [adult swim] games et PIK POK est un vrai coup de coeur. Je ne pensais clairement pas qu'un jeu aussi excentrique pouvait voir le jour sur les devices portables.
     Sur un gameplay simple qu'est celui du puzzle game à scoring, le studio a trouvé bon d'incruster un chaos jouissif de couleurs, de musicalités et d'effets graphiques géniaux. 
Deux modes de jeu sont disponibles : ENDLESS Mode et TIME ATTACK. Simple et efficace.



     Intelligent et addictif, tout réside dans les combinaisons de couleurs que vous pourrez faire au fur et à mesure que des condo ( appartements en copropriété) s'empileront pour former un immeuble tout en veillant à ne jamais le faire tomber et engranger ainsi toujours plus de points. Chaque combo fera apparaître un condo bonus. A vous de combiner habilement les condo en détruisant ceux qui vous gênent pour former de bon gros combos verticaux qui tachent. Vous aurez pour ça l'aide de quatre monstres qui seront là autant pour vous nuire que pour vous ravir. Explications :

     Chacun des monstres à un super pouvoir activable grâce aux condo bonus. Une fois un combo de couleur effectué, le monstre change et laisse sa place et son pouvoir. A vous d'utiliser ces bonus avec parcimonie puisque les bonus peuvent eux même se combiner pour produire plus de points. Un cercle sans fin qui peut tout de même se rompre si vous ne donnez pas les bons condo à vos monstres ou si vous ne faites pas de combo dans le temps imparti symbolisé ici par la faim du monstre. Sachez également que de nombreux obstacles entacheront votre progression. Monsters Ate My Condo est donc nerveux à jouer et grandement addictif vous l'aurez compris.

     Comme il suffit parfois d'une vidéo pour expliquer un concept, le mieux est encore de regarder la suivante qui achèvera de vous séduire ou de vous achever tout court si vous êtes épileptique.

     C'est d'ailleurs grâce à cette vidéo que vous comprendrez les nombreuses références au Japon. Des Godzillas en herbe prêts à tout casser contre des condo succulents, des musiques electro-pop et une ambiance à mourir de riz(re). Pour 0.99 euros sur iOS (iPhone et iPad) et 0.80 euros sur Android, il restera longtemps dans mon smartphone. 


L'histoire d'Unfinished Swan en vidéo.


     Original et charmeur, Unfinished Swan, le projet de Santa Monica Studio et de Giant Sparrow nous donne à comprendre son monde onirique dans une vidéo dévoilé pendant la Penny Arcade Expo (PAX) aux Etats-Unis.
     Depuis déjà un moment, on sait que le gameplay se jouera au Move de Sony. Armé d'un pinceau, il vous faudra peindre un monde invisible pour qu'il vous dévoile ses lignes. La vidéo est assez explicite. Désormais, on connait la trame qui nous pousse à suivre ce cygne inachevé. 
     C'est beau et on espère qu'il sera une réussite. Exclusif au PSN, le titre n'a pas encore de date de sortie.