Test - The Cave

Il était une fois plusieurs fois...une cave.

Test - Hotline Miami

Un animal est dans la place.

Test - Faster Than Light

Le space opéra minimaliste

Test - Edna and Harvey's New Eyes

Lili au pays des Nerveux.

Test - Lucius

Je suis ton fils!

Preview - The Banner Saga : Factions


     Cela fait maintenant plus de deux semaines que j'ai accès à la Bêta-test de The Banner Saga pour avoir participer au projet Kickstarter. Une aubaine qui me permet de réaliser aujourd'hui à quel point il est gratifiant de se voir offrir la possibilité de donner son avis et de tester le jeu qu'on plébiscite.


     Je tiens tout de même à préciser que le jeu ayant septuplé son financement de départ, les ambitions ont été revu à la hausse et donc il ne sortira pas avant un petit moment. C'est ainsi que la version à laquelle j'ai accès ne se base volontairement que sur le système de combat du jeu en ligne, d'où la dénomination Factions. De ce constat, Stoic, les développeurs derrière le jeu, ont mentionné cinq phases distinctes dans l'évolution de Factions. Nous en sommes actuellement entre la deuxième et la troisième. Il n'est donc pas l'heure d'un constat, le système de combat pouvant encore de nombreuses fois changer.

     Dans la forme, comme vendu sur Kickstater, nous avons affaire à un système se rapprochant grandement des J-RPG. Il s'agit de combats au tour par tour en face à face avec des stratégies liées aux différentes classes de combattants sur le terrain. Pour l'instant, les classes sont au nombre de cinq. Un menu permet de personnaliser les statistiques de ces derniers. Attaque, Défense, etc. Chaque classe, en plus de frapper normalement, peut utiliser une capacité que lui est propre monnayant des points qui restreignent le nombre d'utilisation de ces capacités.
     Une autre information non négligeable, la vie est partagée en deux catégories : la santé et la défense. A vous de voir si vous préférer attaquer la défense ou la santé tout en sachant que plus la défense est basse, plus la santé baisse lors d'une attaque. Malin n'est-il pas?
     Deux choses distinguent les classes pour le moment. Ceux qui ne tiennent que sur une case et les autres. Les autres, ceux sont le Provocateur et le Guerrier Agile. Tenant sur un carré de quatre cases, ils sont plus massifs et plus durs à mettre à terre. 


     Le Provocateur, comme son nom l'indique, a la possibilité de forcer un ennemi à l'attaquer. Pour le reste, il frappe à la masse cloutée et porte un bouclier. Le Guerrier Agile, frappe fort avec sa Claymore à deux mains (pléonasme?) et peut même se permettre de la faire tournoyer pour lacérer tous les personnages autour de lui.
     Les autres combattants, tenant eux sur une case, sont le Fustigeur, le Médisant et la Menace Céleste. Ma poésie ne doit pas vous induire en erreur. Ces personnages sont tout aussi indispensables.  Le Médisant, dernier arrivant dans les classes jouables, est armé d'un glaive et d'un écu. Son attaque spéciale consiste en une percée ennemie qui le déplace dans le dos de ce dernier. Une attaque en deux coups. Efficace pour semer le trouble. Le Fustigeur, hachette et écu en mains, peut s'acharner sur la cible et baisser aussi bien la santé que la défense. La Menace Céleste est une archère qui peut placer une glyphe sur une case à portée.
Autant vous dire qu'à partir de ces cinq classes, les possibilités sont énormes et c'est ce qui frappe quand on joue à Factions. Pas un seul combat ne se ressemble. D'autant qu'une victoire n'est jamais assurée tant qu'il reste deux opposants chez l'adversaire. Une prouesse qui augure un mode Histoire avec des combats de toute beauté.


     Il ne me reste pas grand chose à dire si ce n'est qu'une seule carte de bataille est disponible. Elle est simple mais se compose dans un décor 2D animé et en superposition de champs. C'est plutôt chiadé. L'ambiance du titre est aussi très agréable et deux premières orchestrations d'Austin Wintory (Journey) sont disponibles. Un petit régal.

     Voilà à peu près ce que je pouvais dire sur les prémices d'un projet fort ambitieux qui s'appuie d'ores et déjà sur un système de combat pointu. La suite au prochain épisode!

Jet Set Radio sur Android et iOS !



     Le remake HD du célèbre jeu de Dreamcast arrivera dès le 20 novembre sur PSVita suivi de très près par la version Android et iOS le 29 du même mois. Chaussez vos rollers et retournez arpenter les rues de Tôkyô-to avec votre gang : les GG Beat !

     Un remake du jeu est déjà sorti sur XBLA et PSN en septembre. Un gameplay efficace, une bande son retravaillée et de nouvelles textures de qualité, il est clair que ce fût une franche réussite de la part de SEGA. On espère  maintenant que la multiplication des portages ne nuira pas à Jet Set Radio. A trop vouloir en faire, SEGA risquerai simplement de noyer son titre sous un flot de versions différentes.

     En attendant la sortie, voici de quoi faire le plein d'images !










Test - Mark Of The Ninja



     Habitué aux jeux de qualité, Klei Entertainment a encore une fois tapé dans le mil. Disponible depuis quelques semaines sur le XBLA et maintenant sur PC, Mark Of The Ninja apparaît comme un titre indé phare de cette fin d’année. Jouant la carte du jeu de Ninja aux graphismes grandement inspirés de leur précédent succès ShankKlei Entertainment n’a pas vraiment pris de risque. Pourtant le studio s’en sort avec les honneurs avec un jeu de qualité.

     Katana ? Ok !  Shuriken ? Ok ! Tatouage mystique développant vos sens et votre habilité à devenir le plus grand des Ninjas ? Euh, Ok ! La vie de Ninja, c’est plutôt cool. On passe la majeure partie de son temps à aiguiser sa lame, tapi dans l’ombre, en mangeant des bols de riz. Mais quand vous êtes « l’Elu » portant LA marque du Ninja, c’est une autre affaire. Cette marque vous sera offerte par votre maitre après lui avoir sauvé la vie. Celle-ci vous permettra d’aiguiser vos sens et ainsi de venger votre clan, méchamment tabassé par une mystérieuse organisation. C’est donc un scénario simple et efficace mais qui, au fil de l’aventure, prendra une toute autre envergure. Votre marque vous torturera l’esprit et vous poussera à faire un choix décisif pour le reste de l’aventure. Vous voilà teasés !


     Mark Of The Ninja prend la forme d’un jeu en 2D de plate-forme classique. Mais ne vous attendez pas à jouer avec votre katana et découper des membres à tout bout de champ. Ici, l’infiltration est la clé et l’ombre votre meilleure alliée. Vous devrez vous introduire dans les bâtiments de l’organisation secrète  qui vous a défié tout en échappant à leurs innombrables gardes et systèmes de sécurité. Sachant que la plupart des niveaux peuvent être terminés sans tuer aucun garde, libre à vous d’écrémer les rangs de vos ennemis. Cacher les corps, briser les sources lumières, vous introduire dans le système d’aération ou encore grimper sur les murs fera partie d’un panel d’actions ultra fourni qui vous permettra un véritable confort de jeu. De plus, vous aurez droit à toute votre panoplie de parfait Ninja. Couteaux de lancer, fumigènes, pièges ou votre fidèle grappin feront partis des items déblocables tout au long du jeu et vous permettrons de choisir comment mener à bien votre mission. Question gameplay, il vous faudra compter sur quelques touches de votre clavier ainsi que votre souris pour accéder à un plaisir de jeu immédiat. Véritablement instinctif, Mark Of The Ninja possède un gameplay d’une efficacité redoutable. L’immersion est rapide et l’on prend très vite plaisir à tenter l’action parfaite, sans se faire repérer,  car oui, on a tous rêver un jour ou l’autre d’être un vrai Ninja. Mais ne croyez pas que votre chemin sera sans embûche. Vos ennemis posséderont un équipement moderne qui vous donnera du fil à retordre. Vous aurez donc affaire à des gardes lourdement armés, à des chiens de garde ou encore des tourelles à détecteurs de mouvements, tout un programme. Pour en finir avec le gameplay, notez qu’il vous faudra être patient et bien réfléchir avant de passer à l’action car le moindre faux pas vous ôtera des points. Un système de scoring avec des objectifs optionnels à chaque mission vous permettra de constater votre succès et offre également une bonne rejouabilité, c’est beau.


     Pour ce qui est des graphismes, il est clair que Klei Entertainment n’a pas vraiment joué la carte de l’originalité. Reprenant la patte graphique de leurs précédents jeux, Mark Of The Ninja est tout aussi réussi mais reste cette fois-ci beaucoup plus sombre, plutôt normal vue l’ambiance du titre. C’est donc peu de nouveautés pour les connaisseurs et une bonne surprise pour ceux qui découvrent le studio avec ce jeu. Les designs sombres en ombres chinoises sont une réussite et en parfait accord avec  l’ambiance du titre. Venez ajouter à cela une VO de toute beauté et un thème musical travaillé donnant une vraie profondeur au jeu et un aspect mature, des fois en opposition avec design de personnage « cartoony ». Une réussite.

     Disponible pour 15€ sur Steam et 1200 points sur XBLA, il serait clairement dommage de passer à côté de Mark Of The Ninja  L’histoire, le gameplay ou encore les graphismes ne sont pas d’une originalité flagrante mais le tout fonctionne parfaitement. Le plaisir de jeu est là et Klei Entertainment a su nous offrir un jeu de très bonne qualité. Comptez environs six heures de jeu pour venir à bout de l’histoire et bien plus si vous souhaitez le terminer entièrement. C’est là où nous verrons lesquels d’entre vous sont de vrais Ninjas.


Test - Edna & Harvey's New Eyes


     Les point & click ne sont plus légions parmi la ribambelle de jeux qui sortent chaque année. Pourtant, le genre existe encore. Daedalic Entertainment, un studio allemand, a décidé de nous pondre ce que je peux clairement appeler une pépite indépendante. Explications.

     A l'origine d'un premier jeu sorti en 2008 en Allemagne, nommé Edna & Harvey s'évadent, il aura fallu attendre 3 ans pour le voir édité en France. L'engouement rencontré par ce premier jeu aura raison d'une suite que je vous présente aujourd'hui. Et si le premier jeu a su diviser les critiques, autant vous dire que sa suite les a rendu unanimes. Moi aussi.


     Si vous n'avez pas joué au premier jeu, ça tombe bien, vous pourrez jouer sans soucis à cette suite qui s'offre sans mal aux néophytes. Car si dans le premier opus Edna s'évade d'un asile avec son lapin en peluche qu'elle nomme Harvey, vous jouez ici un nouveau personnage : Lili. Quel est le rapport au titre du soft me direz vous? Edna vit dans le même pensionnat que Lili et est accessoirement sa meilleure amie.


     L'histoire tourne donc autour de cette attendrissante Lili au sein d'un pensionnat religieux. C'est plutôt charmant en apparence. C'était sans compter sur la Mère Supérieure qui fait vivre un calvaire à la pauvre petite blonde avec des corvées plus ou moins idiotes. Pas la blonde, les corvées.
     Il faut dire que Lili est une gaffeuse.  Du coup, difficile de lui faire faire quoi que ce soit sans qu'un drame arrive. Je vous laisse découvrir lesquels. Ce qui va déclencher l'aventure est le retour du Dr. Marcel, psychologue à l'asile d'à-coté venant chercher Edna pour la ramener d'où elle vient. A vous d'aider cette dernière à ne pas y retourner. Et bien entendu, rien ne se passera comme prévu. Mais ça aussi je vous laisse le découvrir.

     Ce qui fait tout le charme de ce jeu, c'est son ambiance et sa narration. Autant vous dire qu'il ne se passe pas une minute sans qu'un sourire se dessine sur vos lèvres grâce à un dialogue d'humour plus ou moins grinçant, voire carrément noir, déclaré par un excellent narrateur. Là où le bât blesse, c'est que le jeu est totalement en anglais. Il vous faudra donc comprendre un minimum la langue de Shakespeare pour savourer les délicieuses discussions et inepties du jeu. Personnellement, je n'ai pas un bon niveau d'anglais. Je ne pense donc pas qu'il soit nécessaire de maîtriser parfaitement la langue pour s'amuser.
Pour continuer sur les voix, j'aimerais préciser que le jeu dispose d'un voice acting (ou doublage en français) du tonnerre. C'est propre, drôle et si vous aimez l’intonation de nos anglais de voisins, vous serez aux anges. Franchement, certains personnages, même les secondaires, valent le détour. D'ailleurs, si vous ne connaissez pas Charlie the Unicorn, qui se rapproche beaucoup des intonations du jeu, il est encore temps de le découvrir sur YouTube.

     Si l'ambiance de Harvey's New Eyes est aussi bonne, c'est aussi grâce à ses musiques. Parfaitement fondues dans le décor et dans le ton d'une investigation, hors de question de couper le son tant on y gagne. D'ailleurs, j'ai vraiment été surpris en entendant l'introduction du jeu. Une très belle surprise. Et des surprises, vous risquez d'en avoir tout au long du jeu.


     Graphiquement, c'est très coloré, dans un style cartoon d'un bel effet. Les développeurs se sont d'ailleurs amusés avec les codes couleurs de certains éléments qui vous feront rire très certainement. Difficile d'en dire plus car, point & click oblige, les décors en 2D sont fixent, à vous d’interagir avec lui. En résultera des animations plutôt basiques mais efficaces.

     Le gameplay d'Harvey's New Eyes est aussi un point fort du jeu. Intelligent, vous ne referez jamais deux fois les mêmes énigmes. A vous de trouver comment arriver à vos fins. Certains passages vous seront bloqués tant que Lili n'aura pas accompli une tâche, ce qui vous fera aller aux bons endroits sans vous perdre. S'il faudra tester par abus certains objets sur d'autres (un défaut inhérent au genre), vous ne risquez pas d'être bloqué longtemps. Et si c'est le cas, vous aurez souvent une aide pour passer l'énigme. En plus de ça, l'aventure commence avec un tutoriel pour les plus novices. Gentleman jusqu'au bout. 

     Si vous avez aimé le premier épisode qu'il surpasse facilement ou si vous aimez tout simplement les point & click comme les titres de Pendulo Studio (Runaway, Yesterday) ou de Double Fine Prod (Tim Schafer, Stacking) vous ne pouvez pas passer à côté. C'est tellement drôle et absurde parfois qu'on en oublierait qu'on est dans le monde si brutal et monomaniaque du jeu vidéo. Le jeu est disponible à bas prix sur Steam PC et Mac, profitez en !


News [EDIT] - Amnesia : A Machine for Pigs s'actualise.


     Pendant que certains fêtaient Halloween, Thechineseroom a sournoisement ( ou pas)posté une nouvelle vidéo de son futur et terrifiant titre Amnesia : A Machine For Pigs. C'est qu'à l'origine, il était prévu pour le 31 octobre hein. Manque de pot, le jeu a été réexpédié sur l'année 2013 depuis la dernière annonce. Et chanceux que nous sommes, nous pouvons nous replonger à nouveau dans l’effroi pendant 2.25 min. 
Si vous voulez mon avis, on va adorer détester le porc en 2013.

     [EDIT] Les développeurs, comme annoncé sur le site du jeu, veulent vous faire participer en donnant de votre voix pour l'intégrer au jeu. Les meilleurs cris de terreur seront donc choisis pour terroriser le monde. Tentant non? Pour ça, rien de plus simple, il vous suffira de vous enregistrer en format WAV, ogg ou MP3 et d'envoyé le tout à l'adresse piggies@thechineseroom.co.uk.