Test - The Cave

Il était une fois plusieurs fois...une cave.

Test - Hotline Miami

Un animal est dans la place.

Test - Faster Than Light

Le space opéra minimaliste

Test - Edna and Harvey's New Eyes

Lili au pays des Nerveux.

Test - Lucius

Je suis ton fils!

News - Un nouveau et apocalyptique DLC pour Trials Evolution


     Quelques jours avant la fin du monde, on peut dire que RedLynx n'a pas froid aux yeux. Le studio a en effet prévu de sortir le deuxième DLC de l'incroyable Trials Evolution

     Sortie en avril dernier, cette pépite du XBLA surfera sur la vague de l'Apocalypse en proposant une quarantaine de nouveaux niveaux dédiés à la destruction ainsi qu'une dizaine de mini jeux. Portant le nom de Riders of Doom, le DLC sera proposé à 400 MsP et devrait être disponible en décembre, le 21 ? 

     En coup cas, moi, je sais ou je serait 21 décembre, sur ma bécane ! Yeah!

News - Journey aux Grammy Awards.


     Quand on sait le chemin qu'il a parcouru, voir le jeu vidéo grandir un peu plus chaque jour est un réel plaisir. Aujourd'hui on apprend que le magistral Journey ( dont vous pouvez trouver le test ICI)créé par Jenova Chen se retrouve nominé aux Grammy Awards, la cérémonie américaine qui récompense les meilleurs oeuvres musicales de l'année. 
     C'est donc le tout aussi génial Austin Wintory ( qui travaille actuellement sur The Banner Saga)qui a composé la musique du jeu, qui se retrouve sur le devant de la scène dans la catégorie Best Score Soundstrack For Visual Media. Et ce n'est pas un petit prestige quand on voit avec qui il concoure : Howard Shore, Hans Zimmer, Ludovic Bource, John Williams et Trent Reznor & Atticus Ross

     Rendez-vous donc en Février pour célébrer cet évènement qui avait déjà couronné un certain CIVILISATION IV pour son thème principal...

P.S. : Vous pouvez écouter la BO à cette adresse.

Test - Home


     Si vous nous suivez depuis un petit moment déjà, vous vous rappelez peut-être de Home que nous avions mis en avant sur le site. Un jeu développé sous la houlette d'un homme nommé Benjamin Rivers
     Hommage aux jeux du glorieux passé vidéoludique qui, comme un boomerang reviennent sur le devant de la scène. Au grand plaisir des nostal'geek. Home nous rappelle un certain Alone in the Dark. Autant dire les prémices de l'horreur sur galette numérique. Et si j'en reparle aujourd'hui c'est donc pour vous faire un rapide test de mon expérience sur un titre étonnant à plus d'un égard.

     Benjamin Rivers fait découvrir dans Home, un monde en pixel art ( comprendre volontairement grossier). Une orientation graphique qui donne un charme non négligeable à ce jeu d'ambiance sinistre. Vous allez comprendre pourquoi.
     Home, en bon jeu d'horreur, place notre héros dans une situation bien inconfortable. Amnésique et mal en point, le jeu vous propose, à travers différents tableaux horizontaux, de refaire le file des évènements étranges qui se sont produits il y a peu sous le nez de votre héros.


     Simple dans la formule, il y a pourtant beaucoup à en retirer puisque c'est vous et vos actions qui articulent l'histoire qui se déroule. Ainsi, attendez vous à découvrir ce que votre curiosité vous aura poussé à découvrir. 
     Musicalement minimaliste, l'ambiance réussie des bruitages va jouer avec vos nerfs. On vous préviens d'ailleurs très bien en début de partie dans quelles conditions ce jeu doit être joué : dans le noir et avec un casque audio. Très efficace.
Pour la partie contraignante, le jeu est en anglais. Encore une fois, je ne vous facilite pas la tâche mais une fois que vous aurez fini le jeu, vous me remercierez. D'autant qu'il est très court. Un peu plus d'une heure suffira pour enfin sortir la tête du cauchemar.Voila pour la forme. 


     Dans le fond, Home est vraiment généreux. Dès les premières minutes, malgré le fait que ce soit du pixel art, on comprend que le personnage boite à travers ces quelques pixels qui le compose et ça j'ai adoré. Mieux, sans trop en dire, soyez attentif aux décors variés du jeu car là encore, Benjamin Rivers a laissé des indices pour nous les joueurs quant aux mystères que cachent l'intrigue. Plus qu'un simple jeu d'aventure inquiétant, Home impressionne par une finesse d'écriture, de game design et cette envie constante de savoir ce qui se cache derrière les portes malgré cette peur de l'inconnu. Personnellement, si je le rapproche d'Alone in the Dark, c'est aussi grâce à un auteur : Lovecraft. Si vous n'avez jamais lu H.P Lovecraft, il est encore tant de découvrir l'incroyable potentiel addictif de ses nouvelles. C'est justement ça, qui fait que Home vaut le coup d'être joué. C'est l'incroyable pouvoir de l'imagination qui se met en marche et vous happe dans un monde fantasmatique. Avec peu de choses, Home vous donnera beaucoup. Pour moins de 3 euros sur le site de Benjamin Rivers ou sur Steam, c'est une des expériences 2012 que vous devez essayer.


Preview - The Banner Saga : Factions


     Cela fait maintenant plus de deux semaines que j'ai accès à la Bêta-test de The Banner Saga pour avoir participer au projet Kickstarter. Une aubaine qui me permet de réaliser aujourd'hui à quel point il est gratifiant de se voir offrir la possibilité de donner son avis et de tester le jeu qu'on plébiscite.


     Je tiens tout de même à préciser que le jeu ayant septuplé son financement de départ, les ambitions ont été revu à la hausse et donc il ne sortira pas avant un petit moment. C'est ainsi que la version à laquelle j'ai accès ne se base volontairement que sur le système de combat du jeu en ligne, d'où la dénomination Factions. De ce constat, Stoic, les développeurs derrière le jeu, ont mentionné cinq phases distinctes dans l'évolution de Factions. Nous en sommes actuellement entre la deuxième et la troisième. Il n'est donc pas l'heure d'un constat, le système de combat pouvant encore de nombreuses fois changer.

     Dans la forme, comme vendu sur Kickstater, nous avons affaire à un système se rapprochant grandement des J-RPG. Il s'agit de combats au tour par tour en face à face avec des stratégies liées aux différentes classes de combattants sur le terrain. Pour l'instant, les classes sont au nombre de cinq. Un menu permet de personnaliser les statistiques de ces derniers. Attaque, Défense, etc. Chaque classe, en plus de frapper normalement, peut utiliser une capacité que lui est propre monnayant des points qui restreignent le nombre d'utilisation de ces capacités.
     Une autre information non négligeable, la vie est partagée en deux catégories : la santé et la défense. A vous de voir si vous préférer attaquer la défense ou la santé tout en sachant que plus la défense est basse, plus la santé baisse lors d'une attaque. Malin n'est-il pas?
     Deux choses distinguent les classes pour le moment. Ceux qui ne tiennent que sur une case et les autres. Les autres, ceux sont le Provocateur et le Guerrier Agile. Tenant sur un carré de quatre cases, ils sont plus massifs et plus durs à mettre à terre. 


     Le Provocateur, comme son nom l'indique, a la possibilité de forcer un ennemi à l'attaquer. Pour le reste, il frappe à la masse cloutée et porte un bouclier. Le Guerrier Agile, frappe fort avec sa Claymore à deux mains (pléonasme?) et peut même se permettre de la faire tournoyer pour lacérer tous les personnages autour de lui.
     Les autres combattants, tenant eux sur une case, sont le Fustigeur, le Médisant et la Menace Céleste. Ma poésie ne doit pas vous induire en erreur. Ces personnages sont tout aussi indispensables.  Le Médisant, dernier arrivant dans les classes jouables, est armé d'un glaive et d'un écu. Son attaque spéciale consiste en une percée ennemie qui le déplace dans le dos de ce dernier. Une attaque en deux coups. Efficace pour semer le trouble. Le Fustigeur, hachette et écu en mains, peut s'acharner sur la cible et baisser aussi bien la santé que la défense. La Menace Céleste est une archère qui peut placer une glyphe sur une case à portée.
Autant vous dire qu'à partir de ces cinq classes, les possibilités sont énormes et c'est ce qui frappe quand on joue à Factions. Pas un seul combat ne se ressemble. D'autant qu'une victoire n'est jamais assurée tant qu'il reste deux opposants chez l'adversaire. Une prouesse qui augure un mode Histoire avec des combats de toute beauté.


     Il ne me reste pas grand chose à dire si ce n'est qu'une seule carte de bataille est disponible. Elle est simple mais se compose dans un décor 2D animé et en superposition de champs. C'est plutôt chiadé. L'ambiance du titre est aussi très agréable et deux premières orchestrations d'Austin Wintory (Journey) sont disponibles. Un petit régal.

     Voilà à peu près ce que je pouvais dire sur les prémices d'un projet fort ambitieux qui s'appuie d'ores et déjà sur un système de combat pointu. La suite au prochain épisode!

Jet Set Radio sur Android et iOS !



     Le remake HD du célèbre jeu de Dreamcast arrivera dès le 20 novembre sur PSVita suivi de très près par la version Android et iOS le 29 du même mois. Chaussez vos rollers et retournez arpenter les rues de Tôkyô-to avec votre gang : les GG Beat !

     Un remake du jeu est déjà sorti sur XBLA et PSN en septembre. Un gameplay efficace, une bande son retravaillée et de nouvelles textures de qualité, il est clair que ce fût une franche réussite de la part de SEGA. On espère  maintenant que la multiplication des portages ne nuira pas à Jet Set Radio. A trop vouloir en faire, SEGA risquerai simplement de noyer son titre sous un flot de versions différentes.

     En attendant la sortie, voici de quoi faire le plein d'images !










Test - Mark Of The Ninja



     Habitué aux jeux de qualité, Klei Entertainment a encore une fois tapé dans le mil. Disponible depuis quelques semaines sur le XBLA et maintenant sur PC, Mark Of The Ninja apparaît comme un titre indé phare de cette fin d’année. Jouant la carte du jeu de Ninja aux graphismes grandement inspirés de leur précédent succès ShankKlei Entertainment n’a pas vraiment pris de risque. Pourtant le studio s’en sort avec les honneurs avec un jeu de qualité.

     Katana ? Ok !  Shuriken ? Ok ! Tatouage mystique développant vos sens et votre habilité à devenir le plus grand des Ninjas ? Euh, Ok ! La vie de Ninja, c’est plutôt cool. On passe la majeure partie de son temps à aiguiser sa lame, tapi dans l’ombre, en mangeant des bols de riz. Mais quand vous êtes « l’Elu » portant LA marque du Ninja, c’est une autre affaire. Cette marque vous sera offerte par votre maitre après lui avoir sauvé la vie. Celle-ci vous permettra d’aiguiser vos sens et ainsi de venger votre clan, méchamment tabassé par une mystérieuse organisation. C’est donc un scénario simple et efficace mais qui, au fil de l’aventure, prendra une toute autre envergure. Votre marque vous torturera l’esprit et vous poussera à faire un choix décisif pour le reste de l’aventure. Vous voilà teasés !


     Mark Of The Ninja prend la forme d’un jeu en 2D de plate-forme classique. Mais ne vous attendez pas à jouer avec votre katana et découper des membres à tout bout de champ. Ici, l’infiltration est la clé et l’ombre votre meilleure alliée. Vous devrez vous introduire dans les bâtiments de l’organisation secrète  qui vous a défié tout en échappant à leurs innombrables gardes et systèmes de sécurité. Sachant que la plupart des niveaux peuvent être terminés sans tuer aucun garde, libre à vous d’écrémer les rangs de vos ennemis. Cacher les corps, briser les sources lumières, vous introduire dans le système d’aération ou encore grimper sur les murs fera partie d’un panel d’actions ultra fourni qui vous permettra un véritable confort de jeu. De plus, vous aurez droit à toute votre panoplie de parfait Ninja. Couteaux de lancer, fumigènes, pièges ou votre fidèle grappin feront partis des items déblocables tout au long du jeu et vous permettrons de choisir comment mener à bien votre mission. Question gameplay, il vous faudra compter sur quelques touches de votre clavier ainsi que votre souris pour accéder à un plaisir de jeu immédiat. Véritablement instinctif, Mark Of The Ninja possède un gameplay d’une efficacité redoutable. L’immersion est rapide et l’on prend très vite plaisir à tenter l’action parfaite, sans se faire repérer,  car oui, on a tous rêver un jour ou l’autre d’être un vrai Ninja. Mais ne croyez pas que votre chemin sera sans embûche. Vos ennemis posséderont un équipement moderne qui vous donnera du fil à retordre. Vous aurez donc affaire à des gardes lourdement armés, à des chiens de garde ou encore des tourelles à détecteurs de mouvements, tout un programme. Pour en finir avec le gameplay, notez qu’il vous faudra être patient et bien réfléchir avant de passer à l’action car le moindre faux pas vous ôtera des points. Un système de scoring avec des objectifs optionnels à chaque mission vous permettra de constater votre succès et offre également une bonne rejouabilité, c’est beau.


     Pour ce qui est des graphismes, il est clair que Klei Entertainment n’a pas vraiment joué la carte de l’originalité. Reprenant la patte graphique de leurs précédents jeux, Mark Of The Ninja est tout aussi réussi mais reste cette fois-ci beaucoup plus sombre, plutôt normal vue l’ambiance du titre. C’est donc peu de nouveautés pour les connaisseurs et une bonne surprise pour ceux qui découvrent le studio avec ce jeu. Les designs sombres en ombres chinoises sont une réussite et en parfait accord avec  l’ambiance du titre. Venez ajouter à cela une VO de toute beauté et un thème musical travaillé donnant une vraie profondeur au jeu et un aspect mature, des fois en opposition avec design de personnage « cartoony ». Une réussite.

     Disponible pour 15€ sur Steam et 1200 points sur XBLA, il serait clairement dommage de passer à côté de Mark Of The Ninja  L’histoire, le gameplay ou encore les graphismes ne sont pas d’une originalité flagrante mais le tout fonctionne parfaitement. Le plaisir de jeu est là et Klei Entertainment a su nous offrir un jeu de très bonne qualité. Comptez environs six heures de jeu pour venir à bout de l’histoire et bien plus si vous souhaitez le terminer entièrement. C’est là où nous verrons lesquels d’entre vous sont de vrais Ninjas.


Test - Edna & Harvey's New Eyes


     Les point & click ne sont plus légions parmi la ribambelle de jeux qui sortent chaque année. Pourtant, le genre existe encore. Daedalic Entertainment, un studio allemand, a décidé de nous pondre ce que je peux clairement appeler une pépite indépendante. Explications.

     A l'origine d'un premier jeu sorti en 2008 en Allemagne, nommé Edna & Harvey s'évadent, il aura fallu attendre 3 ans pour le voir édité en France. L'engouement rencontré par ce premier jeu aura raison d'une suite que je vous présente aujourd'hui. Et si le premier jeu a su diviser les critiques, autant vous dire que sa suite les a rendu unanimes. Moi aussi.


     Si vous n'avez pas joué au premier jeu, ça tombe bien, vous pourrez jouer sans soucis à cette suite qui s'offre sans mal aux néophytes. Car si dans le premier opus Edna s'évade d'un asile avec son lapin en peluche qu'elle nomme Harvey, vous jouez ici un nouveau personnage : Lili. Quel est le rapport au titre du soft me direz vous? Edna vit dans le même pensionnat que Lili et est accessoirement sa meilleure amie.


     L'histoire tourne donc autour de cette attendrissante Lili au sein d'un pensionnat religieux. C'est plutôt charmant en apparence. C'était sans compter sur la Mère Supérieure qui fait vivre un calvaire à la pauvre petite blonde avec des corvées plus ou moins idiotes. Pas la blonde, les corvées.
     Il faut dire que Lili est une gaffeuse.  Du coup, difficile de lui faire faire quoi que ce soit sans qu'un drame arrive. Je vous laisse découvrir lesquels. Ce qui va déclencher l'aventure est le retour du Dr. Marcel, psychologue à l'asile d'à-coté venant chercher Edna pour la ramener d'où elle vient. A vous d'aider cette dernière à ne pas y retourner. Et bien entendu, rien ne se passera comme prévu. Mais ça aussi je vous laisse le découvrir.

     Ce qui fait tout le charme de ce jeu, c'est son ambiance et sa narration. Autant vous dire qu'il ne se passe pas une minute sans qu'un sourire se dessine sur vos lèvres grâce à un dialogue d'humour plus ou moins grinçant, voire carrément noir, déclaré par un excellent narrateur. Là où le bât blesse, c'est que le jeu est totalement en anglais. Il vous faudra donc comprendre un minimum la langue de Shakespeare pour savourer les délicieuses discussions et inepties du jeu. Personnellement, je n'ai pas un bon niveau d'anglais. Je ne pense donc pas qu'il soit nécessaire de maîtriser parfaitement la langue pour s'amuser.
Pour continuer sur les voix, j'aimerais préciser que le jeu dispose d'un voice acting (ou doublage en français) du tonnerre. C'est propre, drôle et si vous aimez l’intonation de nos anglais de voisins, vous serez aux anges. Franchement, certains personnages, même les secondaires, valent le détour. D'ailleurs, si vous ne connaissez pas Charlie the Unicorn, qui se rapproche beaucoup des intonations du jeu, il est encore temps de le découvrir sur YouTube.

     Si l'ambiance de Harvey's New Eyes est aussi bonne, c'est aussi grâce à ses musiques. Parfaitement fondues dans le décor et dans le ton d'une investigation, hors de question de couper le son tant on y gagne. D'ailleurs, j'ai vraiment été surpris en entendant l'introduction du jeu. Une très belle surprise. Et des surprises, vous risquez d'en avoir tout au long du jeu.


     Graphiquement, c'est très coloré, dans un style cartoon d'un bel effet. Les développeurs se sont d'ailleurs amusés avec les codes couleurs de certains éléments qui vous feront rire très certainement. Difficile d'en dire plus car, point & click oblige, les décors en 2D sont fixent, à vous d’interagir avec lui. En résultera des animations plutôt basiques mais efficaces.

     Le gameplay d'Harvey's New Eyes est aussi un point fort du jeu. Intelligent, vous ne referez jamais deux fois les mêmes énigmes. A vous de trouver comment arriver à vos fins. Certains passages vous seront bloqués tant que Lili n'aura pas accompli une tâche, ce qui vous fera aller aux bons endroits sans vous perdre. S'il faudra tester par abus certains objets sur d'autres (un défaut inhérent au genre), vous ne risquez pas d'être bloqué longtemps. Et si c'est le cas, vous aurez souvent une aide pour passer l'énigme. En plus de ça, l'aventure commence avec un tutoriel pour les plus novices. Gentleman jusqu'au bout. 

     Si vous avez aimé le premier épisode qu'il surpasse facilement ou si vous aimez tout simplement les point & click comme les titres de Pendulo Studio (Runaway, Yesterday) ou de Double Fine Prod (Tim Schafer, Stacking) vous ne pouvez pas passer à côté. C'est tellement drôle et absurde parfois qu'on en oublierait qu'on est dans le monde si brutal et monomaniaque du jeu vidéo. Le jeu est disponible à bas prix sur Steam PC et Mac, profitez en !


News [EDIT] - Amnesia : A Machine for Pigs s'actualise.


     Pendant que certains fêtaient Halloween, Thechineseroom a sournoisement ( ou pas)posté une nouvelle vidéo de son futur et terrifiant titre Amnesia : A Machine For Pigs. C'est qu'à l'origine, il était prévu pour le 31 octobre hein. Manque de pot, le jeu a été réexpédié sur l'année 2013 depuis la dernière annonce. Et chanceux que nous sommes, nous pouvons nous replonger à nouveau dans l’effroi pendant 2.25 min. 
Si vous voulez mon avis, on va adorer détester le porc en 2013.

     [EDIT] Les développeurs, comme annoncé sur le site du jeu, veulent vous faire participer en donnant de votre voix pour l'intégrer au jeu. Les meilleurs cris de terreur seront donc choisis pour terroriser le monde. Tentant non? Pour ça, rien de plus simple, il vous suffira de vous enregistrer en format WAV, ogg ou MP3 et d'envoyé le tout à l'adresse piggies@thechineseroom.co.uk.

Test - Lucius



      Incarner un monstre sanguinaire et perfide est plutôt chose commune dans les jeux vidéo. Pourtant, Shiver Games arrive à sortir son épingle du jeu en nous faisant incarner Lucius, un enfant âgé de six ans. Développé sur PC, vous vous retrouverez dans un jeu 3D au concept simple : tuer les habitants du manoir où vous vivez. L’originalité du concept suffit-elle pour autant à en faire un bon jeu ? Réponse tout de suite.

     « Un jour tu seras  grand mon fils ! » C’est ce qu’ont dû se dire Charles et Nancy, parents de l’adorable petit Lucius. Pourtant, lors d’une sombre nuit d’été de 1966, quelqu’un entra dans la chambre du petit. « Tonton, c’est toi ? » Aucun oncle un peu lubrique à l’horizon, mais bel et bien Satan en personne. Nous sommes en juin, le sixième mois de l’année, en 1966 et Lucius vient de fêter ses six ans. Non, ça n’est pas une coïncidence. C’est ici le point de départ de votre terrible aventure. Vous allez devoir enchaîner les meurtres de sang-froid sans jamais éveiller les soupçons. Votre père, étant en pleine évolution de carrière politique, sera dans l’obligation d’étouffer l’affaire pour mener à bien sa campagne. Pourtant, le détective McGuffin se chargera de l’enquête : un nom en plus sur votre liste. 

     Renfermer la serveuse dans la chambre froide, faire tomber le cuisinier dans son propre hachoir ou encore pousser le jardinier à mettre sa tête dans la tondeuse, en voilà des journées bien remplies et un goûter bien mérité ! Il vous faudra faire preuve d’imagination et d’ingéniosité pour venir à bout de vos missions et exterminer toute vie de votre manoir.

    Avis aux fouineurs cachés dans nos lecteurs, Lucius risque de vous plaire. Comme il a été dit plus haut, vous incarnerez un enfant  gambadant dans le manoir de ses parents. Le fait d’avoir un unique décor peut paraître assez léger, pourtant celui-ci suffit largement. Chaque pièce a son importance et possède ses trésors. Finalement, Lucius tient plus du point n' click, mais en 3D.

       Le gameplay n’étant que très peu assisté, le simple fait de comprendre ce qu'il faut faire et où trouver les items vous aidant à venir à bout de votre mission vous prendra un temps fou. En découle un réel soulagement et sentiment d’accomplissement lorsque vous tuez votre cible. Les éliminations sont, en général, faites dans la peur et la souffrance. Mais cela passe presque au second plan tellement vous êtes ravi d’en avoir fini et de passer à autre chose. Il ne sera donc pas rare d’arborer un sourire niais tout en regardant votre cible mourir. Ici plusieurs solutions, soit je suis une véritable tanche qui a mis des heures à chercher des objets indispensables cachés dans le décor, soit le concept est une idée de génie. On en vient à réfléchir à nos futurs meurtres et imaginer comment vont périr nos futures victimes. Malsain.

     Le concept, ok, le gameplay rigide et très peu indiqué, ok, mais qu’en est-il de la qualité visuelle ? Graphiquement, il est clair que Lucius s’en sort avec les honneur. On en vient même à être surpris par la qualité des détails  Mais, pour un tel jeu, cela est-ce bien suffisant ? On touche un aspect malsain et sombre, on s’attend donc à un minimum d’ambiance. Et là, rien, aucun style. Des décors lisses et des graphismes plats viennent tristement faire disparaître l’ambiance apportée par l’introduction du jeu. Dommage. On aurait préféré une mise en scène plus travaillée et une véritable histoire. Celle-ci ne décolle pas. On enchaîne donc les meurtres sans savoir exactement quel est le but. Lucius souffre d’un réel manque d’ambiance et de fond. 

    Je tiens également à mettre un point d’honneur sur la fin du jeu. Pour éviter tout spoil, faisons court, celle-ci est bâclée. Aucune surprise, un gameplay hasardeux et incertain, mais, un grand soulagement d’en avoir terminé avec ce jeu.

     Je suis d’accord pour dire que ce test prend des airs de pugilat. Pourtant Shiver Games a su offrir quelque chose de nouveau avec une durée de vie tout à fait honnête. Il vous faudra une dizaine d'heures pour venir à bout du jeu. Dommage que tous ces efforts passent derrière ce manque d’ambiance flagrant. Disponible à 19.99€ sur Steam, Lucius est loin d’être indispensable au vu de la qualité des autres titres du moment.










News - Dernier teaser avant la sortie de Hotline Miami



     Pour teaser dignement la sortie de son jeu Hotline Miami DennatonGames nous offre une nouvelle vidéo. Cette dernière nous détaille le fonctionnement des masques qu’il faudra collectionner tout au long du jeu. Au nombre de 25, ils vous donneront certaines capacités ou des accessoires vous permettant d’aller encore plus loin dans l’horreur. Pour rappel, vous serez lâché dans un Miami morbide en perpétuant des meurtres dictés par des messages laissés sur votre répondeur. Normal.

     Hotline Miami sera disponible demain sur PC via Steam, GOG, Get Games et GamersGate pour 8.49€ et cela dès demain !




News - The Walking Dead sort en collector !



     Robert Kirkman sait prendre soin de ses fans et a clairement un sens aigu du marketing. The Walking Dead, développé par Telltale Games, aura droit à sa version matérialisée ainsi qu’une version collector. Vous aurez alors le choix entre la version simple, étant composé des 5 épisodes du jeu, et d’une version collector accompagnée du premier omnibus du comic book, soit les 48 premiers tomes US.  Pour nos amis Anglo-Saxons, il faudra comptez 69,99$ pour le collector et 29.99$ pour la version simple, ce qui laisse imaginer un bon 29.99€ dans nos contrés. 

     Telltale Games n’est pas fermé à une version européenne, mais pour cela, il faudra attendre. Une version boite disponible plusieurs mois après la sortie du jeu et plus cher est-elle vraiment indispensable ? La question se pose. 






News - Mew-Genics, le nouveau jeu de la Team Meat.


     L'information est tombée ce matin. Edmund McMillen et Tommy Refenes, les deux super-alliés de la Team Meat à qui on doit le génial Super Meat Boy et l’irrévérencieux The Binding of Isaac ( McMillen seulement) sont de retour pour un nouveau projet au doux nom de Mew-Genics. Il sera question de chats et de génération aléatoire. Pas de plate-formes, pas de date. C'est malheureusement tout ce qu'on sait de ce futur jeu dont McMillen dit qu'il est le projet le plus étrange sur lequel il ait travaillé. Miam. 

     Personnellement, je peux déjà imaginer un jeu où il sera question d'expériences malsaines sur des chats comme le montre l'image. Un chat à deux têtes, c'est assez explicite. Peut-être une histoire de super-chats avec des pouvoirs tout droit sortis d'un monde antédiluvien...

     Un jeu à surveiller dont on ne manquera pas de vous donner des nouvelles. 

News - Hotline Miami annoncé !


      Dennaton Games et Devolver Digital frappent fort avec Hotline Miami. Après avoir remporté les titres les plus prestigieux de l'Eurogamer Expo et du Fantastic Arcade, le jeu est officiellement annoncé pour le 23 octobre. Dans Hotline Miami, impossible de faire dans la dentelle. Vous vous retrouverez à Miami, dans les années 80, à commettre des massacres étrangement dictés par des messages laissés sur votre répondeur. 

      Une surenchère de bastons crades et de gunfight sanglants formeront le gameplay de ce jeu indé aux allures des premiers GTA. Avis aux amateurs un peu malsain, n'ayez pas honte, on sait que vous êtes là.

        Rendez vous le 23 octobre sur PC et Mac.


News - Le DLC de Hell Yeah! Pour la fin du mois !



 Ash, le lapin déganté de Hell Yeah! ne semble pas en avoir fini de se venger. Deux nouveaux DLC vont en effet faire leur apparition dès le 24 octobre.

  Le premier, Pimp My Rabbit, vous permettra d’acquérir un pack complet d’items, soit une cinquantaine de masques et onze nouveaux skins. Sachez que certaines figures emblématiques de SEGA seront largement représentées ! Vous serez le plus beau des lapins tueurs, promis ! Le second DLC, The Virtual Rabbit Missions, vous offrira 3 heures de gameplay supplémentaire et pas moins de 50 nouveaux défis. Autant vous dire que vous n’en n’avais pas terminé avec Ash. La sortie de contenus additionnels à peine deux semaines après la sortie du jeu peut paraître soudaine.  On espère simplement que Hell Yeah! ne se perdra pas dans une avalanche de contenus chers et inutiles, de quoi pourrir un jeu aussi bon soit il. Réponse le 24 octobre !

   Pimp My Rabbit sera proposé à 2,49€, soit 240 MsP et The Virtual Rabbit Missions à 4.49€, soit 400 MsP  sur XBLA, PSN et PC. Régalez-vous ! 





Test - Hell Yeah!


     Oooooooh! Comment tu vas derrière ton écran? Tu veux savoir pourquoi j'ai aimé Hell Yeah!?! 
Installe-toi confortablement et déguste ce test.



     On ne va pas passer par quatre chemins, Hell Yeah! : La Fureur du Lapin Mort est un jeu complètement cool. Développé par Arkedo et édité par SEGA, ce petit jeu de plateforme 2D indépendant (pas par l'éditeur, je  crois que c'est claire) a de quoi séduire. Vous incarnez un prince lapin complètement badass nommé Ash venu d'un Enfer un brun déjanté. On vous a pris en photo dans votre bain dans une position plutôt délicate avec votre canard en plastique. Grave erreur. Du coup, votre quête est celle de détruire toutes les preuves, y compris ceux en possession des photos avant que tout ça ne tombe sur l'Enfernet. Je crois que vous avez compris l'allusion.


     Le jeu impose d’emblée un style cartoon trash assumé. C'est coloré et pimpant. Les animations 3D sur chaque terrains de jeu sont propres et variées. Tout est là pour renforcer un petit côté Happy Tree Friends qui n'est pas pour nous déplaire. Découper, concasser et aplatir du monstre mignon c'est un luxe qui ne se refuse pas. Si en plus on peut le faire avec classe, il est difficile de se plaindre. Hell Yeah! justement, c'est une affaire de style. Ecoutez voir, vous allez aimer la suite.

     Ce dingue de Ash a en sa possession un arsenal létal pour conditionner la viande qu'il compte "travailler". Du colt dévastateur au lance-missile en passant par le fusil à canon-scié, Ash a l'embarra du choix. Il dispose aussi d'une scie circulaire qu'il utilise pour forer des parois et pour s'envoler comme si c'était un jet-pack. Logique.

     Pour peu que vous ayez suivi l'actualité, vous savez que le jeu propose aussi des finish move variés pour détruire chaque boss. Ces derniers sont au nombre de 100. Autant vous dire que ça en fait du finish pas propre. Sur la base de QTE très simples (appuyer sur des touches, cliquer ou taper frénétiquement sur la barre espace), on se dit qu'après autant d'itérations, ça sera plus ennuyant qu'autre chose mais non. C'est justement parce qu'ils sont court et drôle qu'on prend plaisir à les faire. Un peu comme avec les Wario Ware si vous voyez ce que je veux dire.


     Le gameplay quant à lui est comparable à n'importe quel autre jeu de plateforme à ceci près que le parcours est semé de pièges.  Oui c'est dur parfois de ne pas se faire empaler. Il faudra mourir puis recommencer au dernier checkpoint. Sauter, tirer, forer, et toutes ces vaillantes actions feront de vous un lapin habile et souple. Attention tout de même aux commandes  un peu vintage, un temps d'adaptation aux touches sera nécessaire, voire un bon coup de main pour maîtriser les pirouettes aériennes combinées aux différentes armes. On a la classe ou on ne la pas.


     Loin de se prendre au sérieux, le jeu arbore des dialogues décalés sans être non plus hilarants. Ils ont le mérite de compléter...rien en fait. La bande son est inexistante. Ne me demandez pas, je ne sais pas pourquoi. Tout ce que je sais c'est que les bruitages sont amusants. Certains rappellent des standards du jeu vidéo. D'autres sont perfectibles comme ceux des boites de dialogues. Je n'aurai pas été contre une bande son 8-BIT tonitruante mais que voulez vous. L'Enfer n'est pas pavé de bons sons.

     Pour finir sur une note positive, il est bon de mentionner que Hell Yeah! est un jeu généreux. Même s'il n'est pas excessivement long. Parcourir les 10 niveaux ultra référencés ( je vous laisse découvrir tous les clins d'oeil) en collectant des pièces et pierres précieuses fera de vous un lapin riche mais, surtout hyper classe puisque vous pourrez dépenser cet argent dans des boutiques créées à cette effet. La personnalisation du personnage est vraiment fun. Toutes les perruques et chapeaux sont des références ou des clichés débiles. La roue peut aussi gagner en substance avec un habillage plus saillant. Vous serez le plus beau pour aller défourailler assurément. Arkedo a aussi pris le soin d'agrémenter le jeu avec un bestiaire original consultable à tout moment. Chaque boss à sa biographie loufoque et un patronyme absurde, ce qui n'a pas manqué de me faire rire. Et en bonus, vous pouvez vous assurez un petite notoriété avec un système de ranking sur le nombre de points engrangés pendant le jeu.

     En conclusion, on peut clairement parler de Hell Yeah! comme d'un bon jeu de plateforme, pleins d'humour et de références. On s'y amuse et on y revient avec plaisir mais il manque peut être un "je ne sais quoi" qui aurait pu le rendre merveilleux. Des pistes musicales ? Un mode multijoueur? Des batailles de monstres ?


P.S : il existe aussi un mode nommé L'île qui permet de gagner un peu de vie, d'argent ou des bonus. Je le trouve tellement mal fait que je n'y mettais jamais les pieds. Voilà voilà...